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A vos marques, prêts, Janvier

Il ne sera pas dit que j’aurai laissé Janvier se finir sans un petit article ! Bien qu’on en soit passé à un poil, pour parler franchement.

L’autre jour, Poupette m’annonça : « Tiens, je vais faire un tour sur ton blog ».

« Laisse-tomber » répondis-je, « je n’ai rien écrit depuis décembre. C’est la loose, j’ai l’inspiration d’un vieux pruneau séché oublié au fond d’un placard. »

« Tu n’as qu’à écrire sur le fait que tu ne sais pas quoi écrire », me dit-elle, « c’est un bon sujet ». (J’espère qu’elle en prendra de la graine pour ses futures dissertations)

Alors je me suis mise devant mon ordinateur, et j’ai tapoté en espérant que l’inspiration naisse au fil des touches. Écrire est un cercle vertueux. Le fait d’écrire donne envie d’écrire. Mais bon… Rien ne venait vraiment. Je me sentais un peu comme une petite mare asséchée. Et qui dit mare asséchée, dit grenouilles qui se barrent. C’est vous, les grenouilles.

Janvier est un mois difficile, je trouve, gris, froid et humide. Je ferme tôt les volets. Nous partons à l’école le matin quand s’échappe tout juste la nuit, et la nuit est de retour quand je marche le soir sur les trottoirs mouillés pour ramener avec moi les deux petites silhouettes encapuchonnées. La joie de Noël est passée, la fatigue de l’hiver revient en boomerang, les cadavres de sapins gisent, desséchés, sur les trottoirs, la crèche retourne dans son papier de soie au fond de la boîte à chaussures enfermée dans le placard. Le Blue Monday arrive : c’est le jour culminant, paraît-il, de la loose annuelle.

Et puis, ce samedi, le soleil a brillé sans crier gare. Nous avons emmené les petits à leur cours de tennis, et pendant ce temps, nous sommes allés, Chéri et moi, courir.

COURIR ? QUOI ? Je rembobine un instant le fil du temps.

Depuis le mois de septembre, nous nous disons régulièrement, tous les deux, en contemplant d’un œil critique nos corps, de face, de profil et de dos, dans le miroir de la salle de bains : « pfff, il faudrait qu’on fasse du sport ensemble ». (Même si pour de vrai, nous sommes déjà beaux et musclés comme des pompiers tous les deux, mais nous ambitionnons de gagner le titre de Miss & Mister Univers). Le seul créneau favorable étant le samedi matin de 11h à midi, nous avons opté pour la course à pieds : simple, efficace, bon marché.

Problème : je n’avais pas de baskets.

« Poupette, tu peux me prêter tes baskets ? » Mais zut, Poupette qui a le bon goût de faire ma même pointure que moi, n’est pas là ce week-end. Elle est chez son père, et elle a osé embarquer ses affaires, cette petite peste outrecuidante. Encore une dérive de l’éducation positive : elle fait preuve d’un aplomb stupéfiant, la sale gosse.

Résultat : pas de jogging ce samedi de septembre. Ni le 1er d’octobre, ni le 2e de novembre, ni ce jour-ci ou il pleut des cordes, ni celui-là où j’avais vraiment trop de trucs hyper-urgents à faire. Quel dommage, mais quel dommage ! J’en pleurais. Pour me consoler, je me calais le postérieur au fond d’un canapé et tentais de relativiser ma déception avec, au choix, quelques carrés de chocolat, un livre et une tisane, Instagram, et la corbeille de linge sec sagement couchée à mes pieds comme un bon chien fidèle qui sentirait le propre.

Et puis, mon mari eût l’idée saugrenue et un brin vicieuse de m’offrir, pour mon anniversaire, des baskets ET un legging ET un T-Shirt spécial pour avoir ni trop chaud, ni trop froid, ni trop transpirer. Crotte de bique, ma stratégie d’évitement s’effondre. Je n’ai plus pu y couper. Et c’est ainsi qu’il m’a remorquée à sa suite, en s’adaptant charitablement à mon rythme, tout en m’encourageant comme un bon coach sportif. N’insistez pas, il est déjà pris et a bien trop à faire avec mon propre cas.

Il faut bien vous représenter que la course et moi, c’est vendre Charlie Hebdo en Corée du Nord : deux notions totalement incompatibles. Les deux premières séances furent plus de l’initiation au fait de mettre un pied devant l’autre. Nous avons fait 5 tours de stade à petites foulées.

Et puis ce samedi-ci, alors que cela faisait des semaines que mon niveau d’énergie peinait à atteindre celui d’une huître anémique, un petit miracle s’est produit : Se déployant comme de tendres feuilles sous ce beau soleil, mes jambes ont pris leur rythme. J’ai fait un tour, puis deux, puis trois, puis cinq. Mon mari s’est arrêté à la fin du sixième pour jouer à la baballe avec notre grand dadais qui piaffait d’impatience dans les cages de foot. J’ai poursuivi, et à chaque passage devant lui, je voyais son regard incrédule, stupéfait, ébahi puis admiratif quand je me suis arrêtée à la fin du dixième tour, même pas fatiguée. Même moi, je n’en revenais pas. C’est peut-être un détail pour vous, mais pour moi, ça veut dire beaucoup.

Il y a quelques années, j’avais participé à des sessions jogging avec une bande de copains, autour du champ de Mars. Pour de vrai, j’étais davantage motivée par les solides apéros qui se déroulaient après les tours de course, et aussi par la possibilité de pécho un beau gosse rencontrer du monde, voilà, vous savez tout (j’ai rencontré du monde mais jamais pécho personne, puisque vous vous posez sûrement la question. Comment pécho quelqu’un quand on est rouge et suante d’ailleurs ? Mystère. Sans doute parce qu’il paraît qu’on tombe plus facilement amoureux quand le rythme cardiaque augmente à l’unisson).

Mais s’il y a bien une chose que je n’avais jamais trouvée au pied de la tour Eiffel, c’est la notion ésotérique du plaisir ressenti après avoir couru. What ? Comment peut-on sécréter des endorphines en courant alors qu’on crache ses poumons, qu’on agonise de douleur et qu’on gémit, « Quand est-ce que ça s’arrête, quand est-ce que ça s’arrête ? » Pour moi, une personne qui prenait plaisir à courir avait une pathologie mentale, ou aimait se faire tenir en laisse et muselière, le soir, dans des cabarets peu recommandables. Il est vrai cependant, que certains parmi mes proches aiment courir, et semblent, pourtant, assez sains d’esprit. En plus d’aimer avaler des kilomètres et des kilomètres, ils ont moins de graisse dans tout leur corps qu’un pot de yaourt allégé n’en contient : des gens sympathiques, et un peu agaçants.

Donc, tandis que je tentais d’analyser les sensations qui me parcouraient, j’ai ressenti non pas du plaisir, n’exagérons pas non plus, mais une sorte de circulation d’énergie qui me réchauffait. Et puis, chose incroyable, DING ! J’ai eu une idée. Elle est arrivée, comme ça, comme une petite bulle d’oxygène qui montait de mes jambes à mon cerveau, amenant dans son sillage plein d’autres petites idées qui s’éparpillaient dans tous les coins de ma tête.

Cette découverte m’a fait le même effet qu’à quelqu’un qui, après avoir doctement lu tout un tas de bouquins sur la physiologie, la sexualité et le désir, découvrirait vingt ans plus tard ce qu’est un orgasme et se dirait « Aaaaaah, mais c’est donc de ÇA qu’ils parlaient tous ! » (Je ne suis absolument pas concernée par ce point bien évidemment)

Ce fut une véritable révélation.

J’en retire comme moralité que :

1/ L’expérience personnelle, dans tous les domaines, est totalement irremplaçable. On m’avait pourtant dit des dizaines de fois « Mais courir, cela fait tellement du bien, ça donne de l’énergie » (j’avais plutôt l’impression que cela m’en pompait), et « On se sent tellement bien après » (alors que je n’étais que douleur et courbatures pendant une semaine). Qu’est-ce qui motive le passage à l’acte, le franchissement du Rubicon du jogging ? Un alignement de planètes sans doute. Mais aussi la conviction que ces gens qui courent ne sont sans doute pas totalement stupides et qu’ils pourraient posséder une part de la vérité, autant que moi : humilité, donc.

2/ Rien ne sert de courir trop vite, il vaut mieux brider son ambition pour arriver loin.

3/ Quand on ressent le vide, la fatigue et le manque d’envie, se botter le train pour mettre son corps en mouvement, a un effet bénéfique immédiat sur la créativité. Mais vraiment. Je l’ai entendu, plus qu’écouté, venant de personnes très différentes, mon poing remontant la peau de ma joue en plis sur ma pommette, comme un sharpei dubitatif, et je pensais en moi-même « Mais bien sûûûûûr, cause mon gars, vas-y donc ». Moi, courir et bouger mon corps ? Et pourquoi pas me prostituer, tant qu’on y est ? Et là, j’en ai enfin eu l’illustration, la révélation concrète. De là à dire qu’il me faut courir aussi souvent que je veux publier un article… Bon, on dira qu’une fois par semaine suffira dans un premier temps.

4/ Le temps fait son œuvre. Ce qui me semblait impossible hier est possible aujourd’hui, et ce qui est impossible maintenant, ne le restera probablement pas.

5/ Dois-je vraiment publier cet article ? C’est la question que je me pose en le terminant. Peut-être qu’il n’est pas excellent. Peut-être qu’il ne vous évoquera pas grand-chose. Mais pour moi, c’est une petite révolution, cette prise de conscience du lien étroit entre le mouvement physique et l’émergence d’idées, surtout que j’ai tendance à cloisonner ce qui se passe dans ma tête, et ce qui se passe dans mon corps. Donc à tout hasard, si cela faisait écho chez vous, je vous le pose-là, assorti de mes voeux les meilleurs et les plus beaux, près de la ligne de départ.

 

jogging énergie courir

Il faut absolument que tout le monde le sache ! je partage :

48 commentaires

  • Raphaëlle

    Courir (ou prendre un bain, faut aussi se faire plaisir hein!) est un excellent moyen de laisser son esprit vagabonder. Le problème, à mon sens, c’est de se souvenir de toutes les super idées qu’on a eu! Bravo!

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      le carnet, toujours le carnet sur le bord de la baignoire, ou la saisie vocale de notes sur le téléphone en retournant à petites foulées à la maison !

  • 3 enfants en 3ans

    Euh… Hum… J’ai TOUJOURS détesté courir… pourtant j’étais très sportive dans ma jeunesse… C’est super ingrat je trouve.
    Mais oui, faire du sport peut être un plaisir, c’est détendant, jubilatoire…. ?
    Belle résolution de nouvelle année, la question est : vas tu la tenir plus loin
    M’enfin, pour une personne soit disant non imspirée, tu as pondu un beau billet 😉

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      Je pens(e)ais comme toi. Je suis en train de virer ma cuti je crois, alors que je n’étais pas DU TOUT sportive quand j’étais jeune.
      Je tenterai de tenir bravement, contre vents, marées, chutes de neige et verglas 😉
      Merci !

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      J’espère oser vous raconter la suite; enfin, tout dépend de la suite… 😀

  • Le Lutin d'Ecouves

    Je ne puis qu’approuver, moi qui ai entraîné bon nombre de femmes à la course à pied dont la plupart n’en ont découvert les bienfaits qu’à la quarantaine. Mon épouse a couru par exemple son premier marathon à 50 ans.
    L’impression de bien-être, ce n’est pas l’endorphine en fait mais c’est dû à un apport supplémentaire d’oxygène aux muscles et au cerveau.
    L’exercice est bon pour le corps, il ralentit le vieillissement, est bon pour la sexualité, lutte contre les maladies chroniques, régule les taux sanguins et favorise le développement neuronal. Il faut juste être régulier…
    Autre chose, je constate avec amusement que les Français écrivent loose avec deux o alors que les Anglais écrivent to lose (perdre) ou bien loser avec un o. To loose existe bien mais signifie se défaire, se dévisser ou bien relâcher dans le sens faire sortir de prison.
    Bonne année

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      Cher Lutin des bois, je comptais bien sur votre expertise marathonienne ! Vous avez l’air effectivement dans une forme éblouissante. Je ne me sens pas encore prête pour un marathon, mais qui sait ? Je ne jure plus de rien.
      Pour la loose, vous avez raison, ce doit être une influence modeuse (les pulls loose et Cie), j’en ai fait une confusion ! Tant pis, j’assume l’erreur au non du droit à l’imperfection.
      Excellente année à vous aussi ! j’ai quelques coccinelles de retard sur votre blog, d’ailleurs 😉

  • Virginie Neleditesapersonne

    Tu fais donc partie de ces personnes qui ont finalement découvert les joies de je ne sais quelle hormone euphorisante (endorphine ?)
    Malheureusement pour moi, je n’ai jamais réussi à atteindre ce stade. L’ennui (et le mal de dos) me gagnent bien avant que le fameux déclic…
    Je me console dans l’alcool, qui secrète aussi des trucs qui détendent plutôt pas mal, et plus vite. Et dans d’autres activités sportives aussi, un peu 😉

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      le mal de dos… Je te réponds gainage ma chère, gainage ! enfin pas vraiment du gainage, mais tu t’allonges à plat ventre au sol, tu serres les jambes, et tu soulèves tes cuisses serrées tendues ET ton torse. Ça va te muscler le filet mignon. Enfin les lombaires, je veux dire. Et même les fesses. J’avais très mal au dos après mes grossesses, et depuis que j’ai fait ces petits exercices, pfuit ! (t’as vu ça comme j’arrive à me recaser presto en coach sportive spécialisée en périnatalité ?) Sache qu’avant d’accéder à la première marche du plaisir de la course à pieds, j’ai fait un an de fitness home made avec ma petite appli magique dont je parle dans un de mes articles (#placementdeproduit)

  • Latmospherique

    Pour moi courir c’était une séance de torture. Et puis mon chéri m’a dit, tu devrais essayer. A part le yoga, je ne faisais pas de sport depuis pas mal de temps…
    Le premier jour j’ai cru que j’allais m’écrouler au bout de 2m ou qu’on allait me retrouver à l’agonie dans le bois de Boulogne.
    Et puis contre toute attente, j’ai vécu un vrai bon moment de lâcher prise. Je me suis sentie pleine d’énergie et inspirée qui plus est.
    Maintenant dès que j’en ai l’occasion je chausse mes baskets – c’est le moment le plus délicat, il y a tant de petites voix en moi prêtes à me dissuader de partir courir. Mais quand je ne cède pas, je me félicite parce que ça me fait vraiment du bien!!
    Merci pour ton article!!

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      Oh Marie mais tu fais tellement de choses dont tu ne te vantes pas ! la source de cette inspiration jaillissante se trouve donc dans le jogging (entre autres), merci pour la confirmation !
      Je vais donc tenter d’avoir un brin de ta persévérance 😀

  • CéciliAcidulée

    Celle qui s’est nickée avec les genoux avec sa marche rapide (et surtout ses séances intensives) t’applaudit ! Bravo et longue vie à tes nouvelles baskets (mais pense à en changer régulièrement hein).

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      Ah zut ! tu as vraiment mal ? il faut dire que c’est assez mal foutu le genou, je trouve que c’est le point le moins réussi du corps humain.

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      Oh ben zut :-/ essaye de mettre de la glace sur tes genoux ? les sacs de petits pois surgelés sont super pour ça.

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      Merci Madeleine ! mais je suis entourée de joggers et joggeuses ici, c’est comme la franc-maçonnerie, une vraie société occulte !
      Ravie en tout cas que tu viennes étayer mon hypothèse de la créativité post-jogg.

  • Carinette

    Génial et félicitations! Etant plutôt sportive rien ne m’étonne dans ton aventure, je trouve ça normal et je suis contente pour toi ! Il est très bien cet article et j’ai même reçu la notification de nouveau post 🙂 Meilleurs voeux !

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      Aaaaah, nous avons donc résolu ce mystère du mail qui n’arrivait jamais !
      Bravo à toi, et meilleurs voeux sportifs, donc !

  • DIDI

    Bonjour,
    Tout d’abord je te félicite car j’adore ton blog et lire tes articles. Ça m’amuse beaucoup tout en me permettant d’activer mes neurones.

    Pour la course, je te rejoins à 100%. Je ne suis pas sportive. Pendant un temps j’ai fait de la course à pied. Les premières séances étaient une vrai torture et au fur et à mesure, j’ai ressenti un vrai bien être et ce que je trouvais très gratifiant est que tu progresses vite en courant (tu passes de 5 minutes de courses à 30 minutes de façon rapide).

    Au plaisir de te relire

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      Merci beaucoup ! que c’est chouette d’avoir des retours de lectrices non blogueuses, même si j’adore les blogueuses bien entendu, mais les « vraies » lectrices, c’est très gratifiant 🙂
      je suis ravie de voir que la phase de torture peut passer rapidement. Je l’ai constaté dans la mesure où je suis désormais capable de parler en courant, ce qui m’était impossible avant. J’essayerai de poursuivre à un rythme régulier !
      A bientôt et merci de ton commentaire 🙂

  • mimilajoie

    Génial… J’ai du arrêter pour un soucis de santé et j’ai dû mal à repartir car mes amies de course elles ne se sont pas arrêtées… Ton post me donne envie car me redonne intérieurement ces sensations. Allez je vais y aller à 15h30..

  • maman délire

    mais ouiiii c’est dingue il paraîtrait que le cerveau et le corps sont liés ! c’est un truc de ouf ! il y aurait des vaisseaux sanguins, des nerfs, des ligaments… bref, on ressent ce qu’on pense et surtout ce qu’on pense va se ressentir dans le corps…. bon a part ça, j’avoue que j’ai toujours détesté courir, et je n’ai jamais atteint le stade de l’orgasme par ce biais.. ( pardon) . mais bon, je me maintiens avec 2 h de karaté minceur par semaine, c’est pas si mal non ?

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      Nooooon, moi qui croyais que la tête flottait, comme un petit ballon attaché par une ficelle ?
      On ressent ce qu’on pense, en effet je connais très très bien (coucou urticaire de stress), on pense ce qu’on ressent, oui certes, surtout quand c’est la loose (qu’il faut écrire lose, comme précisé plus haut par le Lutin)
      toi tu es belle, jeune, mince, dynamique, et je ne saurais dire si c’est le karaté minceur ou ton dynamisme psychique qui te muscle (puisque ce que tu penses se ressent dans ton corps, je te cite)

    • maman délire

       » jeune belle mince dynamique  » hahaha tu me verrais en train de te répondre avec ma couverture sur les épaules et mes lunettes pour presbytes !!! lollllllll

  • Maman Lempicka

    Ayant couru à l’insu de mon plein gré il y a une quinzaine d’années, je comprends parfaitement le ressenti qui commence à poindre chez ton auguste personne. Quid de la natation alors? Quid des fentes qui donnent un fessier de jument? As-tu autant de motivation quand il fait froid et qu’en PLUS, il y a du brouillard? Comment fais-tu pour protéger tes nichons et ton périnée des chocs? Voici un aperçu des questions qui me taraudent à la lecture de ton super article. Bienvenue en 2020!

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      Alors j’avoue humblement que j’ai laissé choir la natation, car j’y allais seule, mes collègues n’étaient pas motivées, puis on ne pouvait jamais y aller ensemble, et entre les jours où j’avais du boulot, ceux où j’étais déprimée et ceux où j’avais mes règles, tu vois, quoi.
      Côté fitness, je suis passée au gainage. J’arrive à tenir 1’30 » en planche ventrale. Sachant qu’initialement, 30 secondes étaient mon grand max. Je complète parfois avec quelques fentes, en effet.
      Pour la motivation, brouillard ou pas, mon mari tel un petit soleil suffit à le chasser.
      J’ai une brassière de sport qui suffit à m’assurer un maintien discret et efficace du buste, mon périnée est en excellent état suite à une rééducation soigneuse. Si tu as d’autres super questions, je me tiens à ta disposition bien évidemment 😉

  • Dinette & Paillettes (Maman Pétille)

    Moi je dis oui, oui, ouiiii ! En tant qu’ex accro au sport et à la course je ne peux que valider… cette sensation de bien-être, de dynamisme physique et intellectuel post-course, et de manque aussi… C’était devenu un besoin. Si je te dis qu’il m’est arrivé (plus d’une fois) de mettre le réveil à 5h du matin pour avoir le temps de courir avant une importante réunion au boulot. Et puis, bein j’ai eu des enfants… et on va dire que je pratique mon sport différemment (et puis je râle quand on me reveille avant 6h !!) ^^

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      Mais tu sais que ce serait mon secret fantasme de courir avant de partir le matin ? Malheureusement comme tu le dis, c’est chaud avec des enfants. Et puis les joggeuses se font souvent assassiner, c’est un fait. Pas les marcheuses, juste les joggeuses. Donc finalement, non. Uniquement le samedi matin avec mon garde du corps.

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      Je suis une bien modeste joggeuse face à toi ! Mais tu vois, je finis par poser le pied sur la première marche de l’escalier que tu as déjà gravi 🙂

    • alinetterunnette

      C’est exactement ça! Et que l’on parte pour 10 minutes, 10 km, ou 10 heures, le besoin de motivation pour les premières foulées est toujours le même 😉

  • Quatre poussins

    Ahhhhh, la course à pied (oui, parce qu’évidemment, on ne dit plus footing hein, ça fait sportif de bas étage )? tout un poème… Je m’y suis remise à la Toussaint (aucun lien entre les deux infos, un pur hasard), et dans ma précipitation, j’ai enquillé avec une inscription à un trail urbain de 14 bornes (parce que 8 ça fait tapette)

  • Quatre poussins

    Oups, mauvaise manip…
    … fin mars (voulais-je rajouter). La date approche et l’angoisse un peu aussi : ne me serais-je pas légèrement précipitée ? En même temps, c’est encore le meilleur moyen de trouver la motivation les jours où elle s’est barée aux îles Caïmans.
    Toujours est-il que que perso, je cours en écoutant des podcasts, ce qui m’occupe certes, mais qui m’empêche de facto de laisser l’inspiration taquiner mes neurones. A te lire, je m’interroge sur la pertinence de mon choix du coup.
    En revanche, je n’ai toujours pas atteint le niveau où l’envie de courir m’appelle telle la sirène d’Ulysse. Je dois toujours me faire violence pour me bouger. Mais je sais aussi que c’est le seul sport qui me procure autant d’auto-satisfaction !

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      Tu es ambitieuse… moi je vais attendre un peu pour le semi-marathon ! le temps de monter en puissance (la puissance, c’est tout moi ça)

  • Marcounet

    Mercredi, jour de ton article, je fêtais mon anniversaire. Le cinquantième tout pile, pour être exact. Pour l’occasion, ma chérie m’a acheté un Saint-Nectaire (entier et très bon). Et toi, tu me parles de courir ! Mais ma brave dame, vous n’y pensez point !
    Bon, je sais bien que l’âge n’est qu’une excuse bidon. Pour être franc, j’ai tenté juste avant l’automne le tour du lac en courant (plus ou moins 5 km selon les sources). La première fois, j’ai frôlé l’évacuation d’urgence au bout du deuxième kilomètre. La deuxième fois j’ai fini en marchant. Et la troisième, j’ai couru tout du long. Après quoi, j’ai arrêté. Mais je ne désespère pas de m’y remettre prochainement, doucement, peut-être, mais surement.

    Une autre activité que je vais reprendre et pour laquelle je sollicite ton avis. Par quel biais pourrais-je partager mes modestes écrits avec la collectivité. Un de mes problèmes majeurs reste la nécessité d’écrire sans que je sache exactement encore dans quelle direction ça va partir. Ca parlera fatalement de famille dans un sens très large mais aussi, de chose n’ayant rien à voir avec le monde réel. (Je pourrai même te mettre dans une de mes histoires et te faire des oreilles pointues, si tu veux). Est-ce que je peux tout mettre sur un même site ? Est-ce que je crée mon propre espace ? Est-ce que j’utilise un hébergeur ? Lequel ? etc. et toutes les questions auxquelles je n’ai pas encore pensées et auxquelles tu as déjà la réponse.

    De grosses bises et plein de belles choses à toi.

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      tu vois, en trois fois tu as pu enquiller 5 km. C’est génial ! je me rends compte que mon erreur principale, avant, était de partir trop vite. Du coup je m’épuisais rapidement d’où la sensation de mort imminente. Désormais je ne vise pas une quelconque vitesse, juste la régularité et l’endurance. Et bon anniversaire bien sûr !

  • mamanchambouletout

    Ce n’est pas un mythe cette histoire saugrenue de la course à pieds qui fait du bien ? Alors je cours, ça m’aide à améliorer mes performances dans un autre sport qui me tient à coeur, mais y’a pas, j’ai horreur de ça ! Je trouve ça ingrat, je m’améliore avec difficultés et si je loupe un dimanche c’est foutu, j’ai tout perdu. Mais bon, tu me vends tellement bien ta course à pieds que je vais quand même continuer, au cas…

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      il semblerait que non, que cela existe réellement… Il faut courir doucement ! et également faire attention à la musique que tu mets dans tes oreilles (si tu en mets) on a tendance à vouloir suivre le rythme de la musique, et du coup à courir trop vite.

  • celestine

    Esprit sain dans corps sain…ça me rappelle quelque chose ça !
    Moi depuis mon entorse j’enrage de n’avoir plus le droit de courir, alors ça m’a fait du bien de te lire.
    •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      Ah, c’est ennuyeux ces articulations. As-tu pu trouver un autre sport pour remplacer la course à pieds ?

  • Miss Zen

    Il fut un temps où j’adorais ça et je me levais même à l’aube pour aller faire mon jogging. Ca me manque car ça me faisait beaucoup de bien mentalement et popotintement. Alors je comprends totalement ton enthousiasme et ta ferveur. Fonce et profite !

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      J’ai même fait 11 tours samedi dernier ! on ne m’arrête plus ! (enfin… pour l’instant !)

  • NaturaPulse

    Génial… J’ai du arrêter pour un soucis de santé et j’ai dû mal à repartir car mes amies de course elles ne se sont pas arrêtées… Ton post me donne envie car me redonne intérieurement ces sensations. Allez je vais y aller à 15h30..

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      Quel courage ! J’avoue qu’avec l’été et la chaleur, j’ai beaucoup moins couru, je vais essayer de m’y remettre avec la fraîcheur de l’automne.

Je suis sûre que tu as plein de choses à me dire :

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