Z comme zéro déchet
Voilà, je crois qu’il est temps de faire un bilan écologique. L’heure est grave, Greta Thunberg le dit et le redit. Quand j’étais petite, j’avais des nattes comme elle. Maintenant que je suis grande, j’ai les cheveux courts, et quatre enfants. Bien que l’un ne soit pas pondu de mes entrailles, j’en ai quatre, c’est indéniable. Je suis donc quadruplement coupable, parait-il, de la dégradation de notre planète. Ne pouvant me résoudre à en noyer un, ou deux, ou trois, je préfère expier ma faute en faisant des efforts concrets. J’ai donc décidé de devenir une adepte du zéro déchet en cours de transition écologique (Vous avez vu un peu, tout ce que j’ai casé comme mots clés dans mon premier paragraphe pour être en tête de liste des requêtes google). Point de sujet polémique cette fois-ci, je suis dans le consensus maximal : à vous qui êtes forcément amis des petits oiseaux et des bébés phoques, je livre le modeste récapitulatif de mes habitudes écolo-décroissantes.
Les réussites
Exit les cotons démaquillants
Depuis un an, les cotons à démaquiller – blanchis au chlore, parfumés au glyphosate et emballés dans du film plastique bisphénolé – n’ont plus droit de cité chez nous. C’est passé comme une lettre à la poste (En même temps, les mâles de la maison ne se maquillent / démaquillent guère). À la place, nous avons acquis des petits carrés d’éponge lavable, au Biocoop d’à côté ou sur Etsy. J’ai acheté ceux de la Fourmi Élé (ce post n’est pas sponsorisé, pas de cela chez nous). J’en ai une quinzaine environ, ce qui suffit largement. Ça se lave bien, ça sèche vite, c’est très doux. Je suis ravie du changement. Je m’en sers également pour me dévernir les ongles (Il arrive en effet, environ une fois tous les trois mois, qu’un alignement favorable de planètes aboutisse à ce que je commette la foliiiie tout à fait dingue de me peindre les ongles d’écarlate – ou de m’épiler. J’ai rarement le temps pour les deux). C’est également très pratique pour essuyer les ardoises Veleda, lorsque Chaton s’exerce à l’art délicat de la calligraphie en capitales bâton.
Au rayon protections mensuelles
Je n’avais point prévu que cet article fût si intime, on se croirait presque dans les Anges de la Téléralité, dites-moi. Mais foin de pudibonderie : je suis passée au vert également avec des protections jetables mais écolo destinées à sauvegarder mes muqueuses délicates : Natracare pour ceux qui connaissent. Pourquoi Natracare ? Parce que c’est la marque vendue par le Biocoop du trottoir d’en face (je suis une personne extrêmement basique). Surprisingly, ce n’est pas du tout plus cher que les serviettes classiques recommandées par Monsanto, bourrées de saletés et de parfums synthétiques chelous. Ce n’est pas vraiment zéro déchet, mais c’est quand même moins nocif pour l’environnement : Il n’y a pas de petit geste, ma bonne Jacqueline.
Alors oui, il y a aussi la cup, mais l’aspect logistique me rebute un peu (nécessité d’un lave-mains dans les toilettes, etc) pour une utilisation au quotidien. Je laisse les techniques farfelues style « flux libre » aux très jeunes vierges dotées d’un périnée intact en béton armé, et les serviettes/culottes menstruelles lavables à celles qui n’ont pas suffisamment de lessives à faire tourner. Pour ma part, j’ai déjà ma dose avec plusieurs pipis au lit par semaine (non, je ne donnerai pas de nom, mais ce n’est pas de moi qu’il s’agit. Ni de mon mari, ni de Poupette, ni de Loulou, ni de Chaton, ni d’un animal domestique – que nous n’avons pas).
Le savon au lieu du gel douche
Ce n’est pas vraiment une nouveauté : quand j’habitais chez mes parents, nous n’avions pour nous laver que le gros cube vert (à l’eau froide, dans la cabane au fond du jardin), celui qui sert à détacher le linge ou récurer les casseroles rebelles. Je n’ai découvert l’existence du gel douche qu’à l’âge adulte -ou presque. Si j’avais su que mes parents n’étaient pas ringards mais écolo-décroissants avant l’heure, je n’aurais pas succombé aux mirages du Tahiti Coco Monoï des îles Sous Le Vent. J’opère désormais un retour tardif au bon vieux savon. Cela me rappelle le fameux savon jaune fixé au mur que l’on trouvait dans toutes les toilettes scolaires dans les années 80, celui qui puait un peu, vous vous souvenez ? C’est le top de la tendance maintenant, on le trouve partout dans les boutiques bobo-chics de la Rive Gauche.
Le shampoing solide fait maison
Pour être honnête, j’ai arrêté le shampoing liquide essentiellement parce que Lapin et Chaton vidaient le flacon dans le bain pour faire de la mousse. Au bout du troisième petit marseillais consommé dans la semaine, je me suis lassée. Je suis allée sur Aroma-zone, j’ai passé ma commande, et j’ai fabriqué mes shampoings. C’est rigolo, ça ne coûte pas cher, on dirait des jolis petits gâteaux. Je vous donnerai la recette dans un prochain article (Quand même, je ne vais pas la balancer comme ça, non mais). Clairement, c’est ma grande révélation cosmique zéro déchet.
La poudre lave-vaisselle home-made
Cela me trottait dans la tête depuis un moment : passer à un produit lave-vaisselle plus respectueux pour l’environnement, avec des ingrédients maîtrisés, une composition connue au milligramme près (mais quel vocabulaire de marketeuse) et qui ne coûte pas la peau des fesses. J’ai trouvé la recette sur le blog de Marjolaine Solaro, et ma foi, elle est très bien : Ma vaisselle ressort propre, brillante, lavée. Ça, avec du vinaigre blanc en liquide de rinçage, et ma conscience est pure et nette comme celle de l’enfant qui vient de naître.
la recette de Marjolaine:
– 50 grammes de percarbonate de soude
– 100 grammes d’acide citrique (en poudre)
– 100 grammes de cristaux de soude anhydres.
Tout mettre dans un pot hermétique, et bien secouer. Mettre une cuillère à soupe bombée par vaisselle.
Adios sacs en plastique
Les sacs en plastique, c’est le Mal. THE EVIL OF THE DEVIL. Tout le monde le sait. Pour vous en persuader, je vous propose d’aller écouter cet époustouflant podcast de Fabrice Drouelle, sur France Inter : le plastique c’est tragique. Flippant, mais excellent.
Donc, j’ai renoncé au sacs plastiques et j’ai acquis auprès de l’école une multitude de petits sacs en tissus, ornés d’amibes et de têtards, pardon, des autoportraits dessinés par les élèves de maternelle (dont mes deux rejetons). Je peux même les assortir à mes tenues, tellement j’en ai de couleurs différentes. Je passe désormais pour la bonne élève du marché, et je fayote auprès du vendeur de légumes (le jeune, celui qui a une petite barbe courte, un sourire charmant et des bras musclés sous ses tatouages), qui semble content de me voir arriver avec mes petits sacs en tissus. C’est important, car la vie de maraîcher, ce n’est pas facile tous les jours. Pensons au moral des troupes, s’il vous plaît.
Les points à améliorer
La lessive home-made
Hyper encouragée par mon brillant succès de produit lave-vaisselle, je me suis dit : Go Simone, balance ta lessive zéro déchet. Bien que j’aie suivi la recette scrupuleusement, ma lessive s’est transformée en gelée assez compacte. Ce serait dû, d’après les spécialistes interrogées, à la glycérine contenue dans les copeaux de savon qui m’ont été fallacieusement vendus. Car oui, sachez-le : il n’existe que 4 maisons qui fabriquent du VRAI savon de Marseille, dont Marius Fabre. Le savon Fabre, c’est la Rolls des savons. Le reste, c’est de la poudre de perlimpinpin qui ne contient que 30% de savon. Vous rendez-vous compte, du savon ne contenant que 30% de savon et 70% de non-savon ? Quelle arnaque. Je comprends mieux désormais, pourquoi certaines se tapent de râper le gros cube vert de savon, et pourquoi on retrouve parfois des traces d’emmental ou de parmesan dans leur lessive. Comme quoi, rien de tel que l’expérience personnelle pour appréhender toutes les données d’une problématique.
Bref, j’ai sauvé ma lessive en la mixant, en rajoutant de l’eau et du savon noir (et un peu de soupe), car le zéro déchet, c’est aussi ne pas faire de gâchis, et la prochaine fois, je me fournirai chez Marius (Si avec tout ça ils ne me filent pas une petite commission sur leurs ventes, je leur passerai un savon, hu hu hu).
Passons à l’info principale : est-ce que ça lave ?
Oui.
Est-ce que ça sent bon ?
Oui aussi, puisque j’ai rajouté dedans de l’huile essentielle de menthe poivrée. Nous dégageons désormais une douce odeur de chewing-gum.
Mise à jour du 17 novembre 2019 :
Depuis, je suis passée à une lessive en poudre faite maison dont la recette m’a été donnée par une commentatrice :
200 grammes de savon de Marseille en copeaux
200 grammes de bicarbonate de soude
180 grammes de cristaux de soude anhydres
80 grammes de percarbonate de soudePasser le tout au blender ou au broyeur à soupe. Mettre en pot. J’utilise le même volume de poudre qu’avec une lessive classique, dans le bas à lessive. J’ai également cessé de mettre des HE dans la lessive, à la place je fais macérer des écorces de citron dans du vinaigre blanc à 8°C qui me sert d’adoucissant.
Le tri des déchets
Moi, je trie. Je suis une fanatique du tri. Je n’en dirai pas autant des 5 autres membres de la famille.
« C’est quoi cette bouteille de lait ? C’EST QUOI CETTE BOUTEILLE DE LAIT ? QUI A MIS LA BOUTEILLE DE LAIT DANS LA POUBELLE NORMALE ? Dénoncez-vous, et plus vite que ça. Dis-donc, toi, le père de famille ! Regarde-moi dans les yeux. Bien droit. Je suis sûre que c’est toi qui as jeté cette bouteille de lait dans la poubelle normale. Et tu laisses accuser tes enfants ! C’est mal. Bon, dans le doute, vous êtes tous punis. TOUS, j’ai dit. Vous avez bien un petit rouleau de PQ ou un opercule aluminium jeté dans la poubelle ordinaire qui pèse sur vos consciences. Enfermés dans vos chambres dans le noir, pendant une semaine. Une petite croûte de pain rassis chaque jour, ce sera tout. Et la prochaine fois, ça bardera. »
Voilà, en toute honnêteté, le tri des déchets se fait au prix d’une surveillance stalinienne de tous les instants, et de moults repêchages dans la poubelle.
La réutilisation des bocaux en verre
Nous arrivons là à un point délicat, pour ne pas dire intime de notre vie de couple. Car j’ai un chéri qui jette tout ce qu’il trouve (sauf sa femme et ses enfants, c’est le principal, me direz-vous). Il y a Marie Kondo, et moi, j’ai le mari Kondo. Parfois, je cache quelques pots tout au fond des placards. Il les trouve et les jette. Je change de cachette. Après quelques semaines de répit, il les re-trouve, et il les re-jette. C’est le rocher de Sisyphe cette affaire. Alors maintenant, j’ai trouvé la parade : je mets un truc dans mon bocal, n’importe quoi, mais un petit truc qui ait l’air suffisamment sérieux. Ça le stoppe net dans son réflexe pavlovien, comme le mors à la bouche du cheval.
Les rêves inaccessibles
Les poules dans le jardin
Car on n’a ni jardin, ni poules. Pourtant, Dieu sait que j’aime les poules. Mais la vie est injuste, chacun sa croix à porter, le plus chrétiennement possible : le Seigneur n’a pas voulu que j’aie des poules. Amen.
Le lombricompostage
J’aimerais tellement pouvoir fertiliser mes futures plantations sur ma petite terrasse avec mon propre compost. Mais… Houston, nous avons un problème : Les pâtes ou les crèmes au chocolat ne génèrent pas assez d’épluchures. Et puis je ne suis pas certaine de remporter un consensus familial suffisant pour le mettre en place. Chaton et Lapin seraient absolument enthousiasmés, cela ne fait aucun doute, en revanche l’homme que j’aime et nos grands dadais seraient passablement dégoûtés, je crois (et honnêtement, il y a de quoi, car c’est un peu dégueu quand même). Quel dommage ! Ma commune distribue des lombricomposteurs. Peut-être que je peux quand même tenter de faire à mon mari la surprise pour ses 50 ans, à la place du cadre en coquillages et bois flotté ?
Le gros ratage
Mon échec écolo pas du tout zéro déchet demeure sans conteste mes déplacements, que je ne fais qu’en voiture. Parce qu’avec les transports en commun fantasques de ma banlieue, j’arriverais un jour sur deux en retard le matin, et un jour sur deux trop tard le soir à la garderie. Parce que les trajets de banlieue à banlieue pour aller travailler sont trop mal fichus. Parce que je ne me sens pas très en sécurité dans le RER le soir si je rentre tard. Parce que c’est sale. Je l’ai fait une fois fin août pour remettre ma nièce au train : on a failli le rater. Juste compensation, en repartant à pied de la gare, j’ai croisé les pompiers de Paris qui faisaient leur footing au Jardin des Plantes, telle une volée de vigoureux moineaux. De quoi me faire, sans doute, réfléchir un peu à l’écologisation de mes déplacements. Cela dit, et pour ma défense, je me suis rendu compte grâce à ce test trouvé sur le blog de Mum Chérie, que mon bilan déforestation n’étais pas si pourri que cela ! J’ai 158. Qui dit mieux ?
Concluons,
car je dépasse les 2000 mots et je vais me faire gourmander par les collègues blogueuses (Ouaiiiis, tes articles sont trop longs, ça va pas du toooout). Tout ça pour dire, quand même, qu’avec le zéro déchet on réinvente un peu l’eau chaude : on fait, en gros, ce que faisaient nos grands-mères, et ce que font les Amish. Cela doit bien les faire rire (les grands-mères, car je ne suis pas sûre que les Amish se poilent beaucoup). Mais on le fait d’une manière bien plus chic, bien plus consciente, bien plus politisée et militante que tous ces vieux croûtons, et toc.
61 commentaires
Quatre enfants
On est plutôt raccord. Je gagne avec la cup et le vélo/transport en commun mais tu me bats avec ton shampooing solide. Reconnais qu’on n’a pas la même masse capillaire non plus … maintenant c’est sur l’alimentation qu’on va essayer de progresser. On a une marge plus haute que l’ego d’un ministre LREM à franchir encore ici …
Petitsruisseauxgrandesrivières
Oh là, le combo cup-vélo dépasse largement le shampoing solide ! tu n’es pas la 1e à me dire que ça ne convient pas forcément aux cheveux, je crois que je vais en faire des petits en je vous en filerai pour tester la prochaine fois qu’on se verra. Ce qu’il faut c’est mettre beaucoup beaucoup moins de tensioactif que ce qui est préconisé. Bref, je mettrai la recette sur le blog.
Et sinon je me suis rendu compte aussi que planifier les repas était vraiment une bonne méthode pour limiter le gâchis (quelle trouvaille !)… Je suis très loin du batch cooking, mais parfois je prépare un peu à l’avance, même si c’est juste laisser décongeler des épinards le matin, et on gagne beaucoup en calme le soir. La viande a disparu des dîners (bon, les lardons et le jambon, on est d’accord que c’est pas de la viande).
Magalie
Je suis pareille sur quelques points : les carrés démaquillants (même si je pêche à utiliser encore des cotons pour mes ongles que je fais chaque semaine), les protections hygiéniques avec la même marque (franchement je ne suis pas sûre que la cup soit si inoffensive que ça, en plus d’être chiant car il faut la stériliser et tout le tralala, donc bon, même pas en rêve), et le savon solide que j’utilise la plupart du temps, y compris pour les mains même si j’ai une bouteille de gel douche aussi. J’essaie aussi d’acheter pas mal de trucs en vrac : riz, quinoa, noix, graines, lentilles, etc … même si ça fait quand même consommer du papier … et j’évite quand je peux les sacs plastique lors des courses. J’ai également très peu de produits cosmétiques et de soins vu que j’utilise toujours les mêmes.
Bon après c’est clair que j’ai des loupés aussi 😀 concernant le tri des déchets, les déplacements, les courses (pas de marché, pas forcément local/français) etc … mais bon ! faire quelques petites choses c’est déjà pas mal 🙂
Petitsruisseauxgrandesrivières
exactement, mieux vaut ne point être trop ambitieux pour ne pas tout lâcher de guerre lasse ! c’est déjà beaucoup 🙂
Picou
Je suis dans la même mouvance, (comme c’est étonnant), en transition.
Avec certains réflexes déjà définitivement acquis, sans regrets ni soucis, et d’autres où il m’est plus dur de franchir le pas (entre autres parce que l’on ne vit pas seules). Alors hello coton réutilisable (ah,ah, tiens, un moyen de garder hellocoton, donc!), bye bye sopalin, bonjour tupps en verre et bocaux de vrac (NB – même technique de fourbe ici!!), au revoir cosmétiques cra-cra, et on rempile pour le tri, l’utilisation limitée de la voiture, la cuisine maison…
Par contre je n’ai pas encore trouvé de shampoing clean qui ne transforme pas mes cheveux en crin de cheval ; je ne suis pas prête à accueillir une famille de vers de terre sans papier dans ma cuisine, mais je m’active pour qu’un super centre d’accueil leur soit créé dans la cour collective de mon immeuble!), et même si je fais des efforts je n’arrive pas encore à me passer de viande ou d’achats parfois inutiles. Donc, écolo oui, mais pas zéro déchet pour ma part.
Je crois pourtant que cette phase de transition est normale – on ne peut pas radicalement changer toutes ses habitudes d’un coup, ce serait utopique et on ne tiendrait pas sur la durée! C’est déjà bien de s’améliorer petit à petit, même s’il faudrait que ce soit plus vite et plus étendu.
Ce « nouvel » impératif écologique prend aujourd’hui de plus en plus de poids – heureusement, bien entendu, mais comme ça passe beaucoup par les réseaux sociaux, ça ne va pas sans une certaine pression car on n’en fait jamais assez par rapport à la voisine d’instagram… Et au final ça en rajoute encore à notre charge mentale, malheureusement ; c’est un point qui me gêne un peu car on finit par culpabiliser encore plus de ne pas être parfaites. Alors, j’essaie de me raisonner en me disant qu’il y a 5 ans à peine, je n’avais pas tous ces réflexes et cette conscience écologique… Alors j’y crois, et je me dis que petit à petit, on arrivera collectivement à changer et à faire changer les grands de ce monde. Je préfère être dans la génération de ceux qui ont essayé, que de ceux qui n’ont rien fait!
Petitsruisseauxgrandesrivières
C’est vrai que je me rends compte que ces habitudes s’ancrent progressivement. Je vois que pour ma fille, il est naturel d’aller à la cuisine pour se démaquiller à l’huile d’olive 😀 Après, c’est un cercle vertueux. Plus tu commences le ZD ou la cosmétique maison, plus tu as à ta disposition les ingrédients pour le faire, plus tu en fais. C’est particulièrement vrai avec les produits de ménage pour lesquels tu utilises toujours les mêmes ingrédients.
Pour nous un facteur déclenchant pas du tout écologique a été le célibat géographique de mon mari qui engendre bien des coûts, donc moins d’argent dispo pour le shopping etc (avec un bon gros emprunt en plus), ça aide à faire passer l’envie de renouveler sa garde-robe trop souvent. Pour la charge mentale, clairement tu as raison. Mais il y a un côté ludique je trouve à faire ses produits, à devenir plus dégourdie qu’avant. Ça compense. Pour le reste, je ne culpabilise pas car je pense qu’honnêtement j’ai un mode de vie assez sobre.
Majicub'
J’ai des questions, j’ai des question, m’d’ame !
La poudre de lave-vaisselle : c’est pas « dangereux » à faire ? Les ingrédients me font un peu peur… Et depuis combien de temps l’utilises-tu ? Pas de risque de bousiller le lave-vaisselle avec le vinaigre ? (maintenant que mon empêcheur d’écologiser en rond va partir de la maison, je vais peut-être oser me lancer encore plus avant…Tiens, d’ailleurs, peut-être qu’un jour j’aurai aussi des questions sur cet aspect-là de ta vie… C’est pas facile tous les jours une séparation, non ?)
Idem pour le shampoing solide : j’ai la chance d’habiter près de chez des fabricantes, j’en achète au locavor mais j’ai regardé sur aroma-zone, ils sont imbattables côté prix, et surtout j’ai vu une recette à la pivoine qui serait parfaite pour mes démangeaisons constantes… mais ça a aussi l’air d’être un peu dangereux et puis je me demande aussi s’il « faut » mettre les huiles essentielles et le colorant (je crois que la réponse est dans la question, hein ! je me moque un peu que mon shampoing sente la rose (pour l’instant, le mien sent plutôt le foin)).
Les poules, ça a l’air chouette comme ça, mais ma soeur en a : c’est un peu de stress aussi : maladies, quand on part qui vient s’en occuper, décès…
Pour les protections lavables, vu que tu fais déjà plein de lessives, ça ne t’en rajouterait pas (ceci est de l’humour hein !)
Petitsruisseauxgrandesrivières
la poudre de lave-vaisselle contient de l’acide citrique (du jus de citron, quoi), du percarbonate de soude et des cristaux de soude. Tout cela peut être irritant si tu le tripotes avec tes doigts, mais pas plus que les produits industriels et par contre c’est entièrement biodégradable. Je l’utilise depuis 15 jours, et le vinaigre blanc depuis plus d’un an comme liquide de rinçage. Aucun problème. Le vinaigre blanc courant n’est pas hyper concentré en acidité (6-8%), il n’y a pas de risque de corrosion aux doses où il est utilisé.
Pour le shampoing solide : il faut utiliser les agents tensioactifs les moins agressifs, et toujours moins que préconisé. Le shampoing fond plus vite, mais il est moins agressif. Cela fait deux ans que je fabrique mes shampoings, et je n’ai aucun souci avec. Je mets des huiles essentielles selon ce que je recherche (fortifiant, traitant, ou juste pour parfumer). Les bains d’huile aussi sont excellents.
Pour la séparation : tu veux parler de divorce ou du fait de vivre loin de son conjoint ? Dans les deux cas, j’en parle davantage sur http://www.fabuleusesaufoyer.com (tu peux me trouver dans la liste des chroniqueuses 😉 )
Lyly
Alors moi je fais ma lessive avec le Marius Fabre… et c’est quand même assez compact au final. Du coup, je pense opter la prochaine fois pour une lessive maison mais en poudre avec les ingrédients suivants au mixeur :
200 gramme savon Marseille (le Marius, quand même, que j’achète en copeaux)
200 gramme bicarbonate de soude
180 gramme cristaux de soude
80 percarbonate de soude
(recette approuvée par des utilisatrices ZD).
Et je prends note de la recette pour le lave-vaisselle, ça tombe bien, j’étais en rade !! Merci 😉
Pour le reste, c’est à peu près tout pareil ici, sauf que le shampoing solide, je l’achète 😀
Petitsruisseauxgrandesrivières
Merci pour la recette de lessive en poudre ! elle me tente bien aussi 🙂 j’ai tout ce qu’il faut en plus, je testerai.
Le shampoing solide, j’ai arrêté de l’acheter quand j’ai vu le prix auquel ils le vendent par rapport au prix que ça coûte 🙂
Charlotte - Enfance Joyeuse
Moi je trouve ça super tout ce que tu mets déjà en place. Tu sais aussi tes points d’amélioration possibles et c’est important pour rester dans la dynamique je pense. J’essaie aussi d’être le plus écolo possible mais comme toi, il y a des choses sur lesquelles c’est possible, d’autres où je dois encore m’améliorer et celles que je ne pourrai pas faire. Quoi qu’il en soit, je suis persuadée que tous nos petits gestes, additionnés les uns aux autres, sont importants. !
Petitsruisseauxgrandesrivières
Oui c’est sûr, on est bien obligé de prendre en considération nos conditions de vie ! si j’avais une maison et un jardin, j’aurais des poules et un lombricomposteur. Là mes prochains efforts seront de faire disparaître le sopalin et l’alu, et d’améliorer encore la provenance des repas. Pour les transports je regrette vraiment mais c’est trop aléatoire pour l’instant. Cela viendra sans doute, en particulier quand les enfants pourront rentrer seuls à la maison !
3kleinegrenouilles
Bravo pour tous tes efforts ! Tes enfants sont-ils intéressés et demandeurs ?
Pour nous, le zéro déchet n’est pas encore envisageable dans la mesure où nous produisons une montagne de couches sales chaque semaine et que je n’ai, honnêtement, pas l’envie ni l’énergie de passer aux couches lavables. Pour le reste, en bons Allemands, nous trions depuis bien longtemps, tous nos produits ménagers et d’hygiène sont bio et au moins 80% de ce que nous mangeons est bio. J’ai toujours mon petit sac en tissu dans mon sac à main (à la gloire de Guédelon) et une grande partie des vêtements de mes enfants ont été portés par d’autres enfants avant. Actuellement, je suis à mon maximum !
Petitsruisseauxgrandesrivières
Ma grande fille est assez concernée, notre grand garçon pas trop mais si on lui dit il fait attention. Il faut répéter. Mais c’est un homme (ah ah ah).
Tu fais déjà beaucoup ! les couches lavables, en travaillant, je trouve ça très compliqué et puis ingérable en crèche. Sinon je suis convaincue que c’est bien mieux pour l’enfant.
Latmospherique
J’avais penser aux poules aussi, mais sur le rebord de la fenêtre ce serait jugé comme de la maltraitance!!
Par contre je cherche – je cherche – un endroit pour le compost. A paris on avait ça, et ça nous faisait une balade en plus!!
C’est ma mère qui m’a initiée à la lessive home-made…reste plus qu’à avoir ta recette de shampoing! Et la salle de bain sera bientôt le modèle de la maison pour le Zéro déchet!
Tout se fait petit à petit. La prise de conscience c’est un premier pas, les actions un second et pour le reste on fait du mieux qu’on peut.
Petitsruisseauxgrandesrivières
On se rend compte qu’on est encombré de choses inutiles. Comme nous avons beaucoup déménagé tous les deux et que là, nous n’avons plus de cave, on a éliminé plein de choses… Qui ne nous manquent absolument pas. Et je pourrais encore supprimer beaucoup de choses chez nous. Après, c’est une question de confort moral et de sécurité affective, c’est dur parfois de se défaire d’objets, même inutiles et moches !
Je ne manque pas de revenir cette semaine ou lundi avec ma recette de shampoing !
maman délire
bon je vais méditer et je reviens commenter après, j’ai plein de trucs à dire !!! :-)))))
Petitsruisseauxgrandesrivières
Médite et reviens nous donner de l’amour 😀
Miss Zen
Je suis en train de préparer le même genre de billet mais mon bilan n’est pas aussi bon que le tien !
Ceci dit tu m’inspires et je vais te piquer quelques idées car je ne suis pas aussi « pro » que toi, loin de là. Et last but not least bravo !!!!
Petitsruisseauxgrandesrivières
Attends mais peut-être que tu excelles dans des domaines où je suis nulle! j’ai hâte de te lire en tout cas ! 🙂
CéciliAcidulée
Moi, moi, je t’ai éclaté au bilan de la déforestation avec un score de 108m2. Et oui Madame !
J’ai très envie de tester les cotons démaquillants en tissu, la lessive home made et le liquide vaisselle. En revanche, le shampoing solide sera pour une autre vie car vu ma tignasse, j’y passerais Pâques et les Rameaux….
Petitsruisseauxgrandesrivières
Aaaaaah, bravo, on voit que tu te déplaces en transport ! je pense que c’est vraiment le gros fail de ma transition écolo.
J’ai aussi trouvé une recette de savon pour les mains qui est bien, si tu acceptes un liquide qui ne mousse pas trop (sinon, il y a des solutions pour que cela mousse !)
après un shampoing solide tu peux aussi te faire un après-shampoing ZD 😉
Marine
J’aime beaucoup les nattes ! Tu es déjà bien avancée dans le zéro déchet, et quand on y est, on ne peut plus en sortir… Bonne continuation !
Petitsruisseauxgrandesrivières
merci Marine ! oui tu as raison, c’est difficile de revenir en arrière une fois le mouvement enclenché. Je vois déjà une nette diminution sur la quantité de poubelles à descendre, et aussi sur les notes des courses. Les produits d’entretien sont nocifs, et chers.
WorkingMutti
Bon ok, j’ai la honte moi avec mon bilan carbone inversement proportionnel au montant sur mon compte en banque.
On fait notre petite part.
Point de trajets en voiture ici ou très peu, le fait de devoir entrer et sortir 4 enfants est assez rédhibitoire. Et pis mon permis est suspendu du fait de l’épilepsie donc je suis tranquille de ce côté là.
On est aux couches lavables, cup et serviettes hygiéniques lavables. De toute manière, on est déjà à une machine à faire tourner par jour, alors un peu plus, un peu moins …
J’ai un conjoint qui n’est pas du tout sensibilisé aux enjeux disons. Ce qui me chiffonne c’est tout ça repose tout de même en grande partie sur les femmes, et nous rajoute encore une petite dose de charge mentale. Si je laisse faire chéri, nos enfants ne verraient jamais l’ombre d’une brosse à dent, ma fille n’aurait jamais ses médicaments ni sont lait bébé APLV, et nous serions bien emmerdés car personne n’a pensé à réserver le centre de loisirs ou à faire quelque chose d’autre que des pâtes Ketchup jambon pour le dîner. Donc se rajouter en plus l’achat et la fabrication des produits ménagers, pour moi ça fait too much pour l’instant.
Même si c’est très très vilain je l’entends.
Petitsruisseauxgrandesrivières
tu n’es pas très très vilaine, tu viens d’accoucher 🙂 je te rappelle que mon dernier a bientôt 4 ans, et que j’ai commencé tout doucement il y a à peine deux ans ! Et l’absence de trajets en voiture a un impact très significatif sur ton bilan carbone. Je crois au contraire que tu fais déjà beaucoup dans les conditions qui sont les tiennes. Une chose après l’autre !
Virginie Neleditesapersonne
Je vois qu’on est à peu prêt toutes dans les mêmes démarches, c’est rassurant. Plus inquiétant pour moi, c’est que j’en reviens. Et oui ma bonne dame, d’ailleurs je me dis que ce sera surement le sujet d’un prochain article (d’ici 2022) (le teasing de ouf). J’ai testé le shampoing solide, alors oui ça lave, ça lave même très bien, trop bien, perso je me suis décapée le crane et mes cheveux ont pas trop aimé à priori. Il y a pas mal de trucs comme ça, ou je dois reconnaitre que je n’ai pas tenu la distance… j’ai pas contre découvert encore mieux que les cotons en tissu, j’ai nommé la lingette microfibre qui te démaquille à l’eau. Je compte beaucoup sur elle pour rattraper mes écarts shampouinesque et le reste… 😉
CéciliAcidulée
Sympa ta photo de profil ! Dis, c’est quoi cette lingette microfibre qui t’évite d’utiliser une lotion démaquillante (laquelle est naturellement conditionnée dans une bouteille en plastique, ça va de soi) ? Parce que quitte à jeter cotons au rebut, autant m’éviter les phases de transition 😉
Maminechat
Tu me bats de quelques points ! La voiture, indispensable dans notre campagne mais je fais en sorte de rentabiliser les trajets. J’ai une cup et des serviettes lavables. On a supprimé le papier alu, les mouchoirs en papier, le papier absorbant. J’ai trouvé des cotons tiges biodégradables. Mon objectif : la lessive maison, le produit lave-vaisselle maison et limiter les produits industriels.
Petitsruisseauxgrandesrivières
Un article ! un article ! tu vas déchaîner les passions d’Instagram avec un tel sujet. J’ai entendu parler à plusieurs reprises de cette fameuse lingette microfibre, je crois que je vais tenter ! Au fait, ton roman est-il recyclable ?
Dinette & Paillettes (Maman Pétille)
J’ai le droit de dire tout pareil (ou presque) ? Bon plus sérieusement, je suis dans la même logique que toi, je tends vers le clean et le zéro déchet, doucement mais surement : on limite les trajets en voiture, on favorise le fait maison, on fait notre jardin, on a 5 pou-poules, je récupère des pots en verre un peu de partout, par contre je te rejoins sur la lessive… mes deux essais n’étaient absolument pas concluants et tu tiens sans doute l’explication : on a du se faire avoir jusqu’au trognon concernant le savon de Marseille ! Oh Bonne Mère(uh) ! Uuuuuh c’était facile 😉
Petitsruisseauxgrandesrivières
Mais je ne m’avouerai pas vaincue pour autant ! il faut bien mixer paraît-il ! je réessaierai et plus bas (ou plus haut, je ne sais plus), il y a une recette de lessive poudre. A tester.
3 enfants en 3ans
Merci pour ton article
Dans mes brouillons j’ai un article sur le même sujet, tu me motives pour le finir 😉
Mon avis : si chacun s’y met, un jour le monde se trouvera obligé de changer !
3 enfants en 3ans
Nota : je suis à 152m², mais ne trouve pas le questionnaire accurate, ne serais ce parce qu’il ne prend pas en compte kle renouvellement des appareils. Par exemple, j’ai une télé et une tablette, mais ils ont respectivement 16 et 7 ans.
Petitsruisseauxgrandesrivières
oui, c’est une estimation à la louche 😉 je t’enlève donc quelques points, tu me bats du coup 😀
3 enfants en 3ans
MDR
3 enfants en 3ans
Carton rouge pour le questionnaire : on me suggère de manger du sojà !!!
J’habite Brest, je peux vous assurer que le Soja c’est pas sympa !
Petitsruisseauxgrandesrivières
Ah, oui, je veux lire ça ! C’est sûr que c’est plus porteur quand on peut échanger des recettes, améliorer ses petites formules, ça montre aux écolos non pratiquants que c’est possible !
Annie CB
Oh bravo madame, je n’arrive pas à faire comme toi mais je m’y emploie. Le shampoing je l’achète à une amie par bidon de 1 l (végétal sans substances bizarres) et je remplie les petits. A court cet été, j’ai pris du savon de Marseille et bien je n’ai jamais eu les cheveux aussi doux ! Je pense continuer quand il n’y aura plus de shampoing.
Pour la vaisselle j’ai laissé tomber et la lessive, hum ça me gonfle d’essayer en fait, on ne peut pa être sur tous les fronts. Par contre je pense être super au point (à peu près) sur les emballages industriels avec le fait maison 😉
Bisous ma chère Marie
Petitsruisseauxgrandesrivières
Je crois que tu fais déjà tellement niveau cuisine que tout le monde te pardonnera de ne pas faire de lessive maison ! par contre, je veux bien t’échanger de la poudre de lave-vaisselle contre une brioche, au hasard 🙂
maman délire
oui elle était longue cette méditation, je te l’accorde.
c’est fou !!!! ça fait un bon moment que je me dis qu’on a rien inventé. mes beaux parents ont toujours pris du savon solide, et quand j’étais petite on faisait les courses chez leclerc avec mon papa, avec nos paniers en osiers !!! bref… alors pour le shampoing solide, je ne le fais pas, mais je l’achète pour le moment chez so bio et le résultat est top franchement. j’ai commandé aussi un shampoing que j’aurai plus tard car c’est une entreprise qui se lance, j’ai donc participé a leur campagne ulule !! c’est Umaï. je vous dirai ce qu’il en est quand je l’aurai ! il faudrait que je me mette à la lessive et au produit lave vaisselle maison… je fais déjà mon détergent pour les éviers et lavabo.. mon mari voudrait des poules mais j’ai mis mon véto. déjà qu’on se tape la cage des cochons d’inde à changer tous les week ends, ça va bien !! et on fait déjà du compost pour le potager ( super, ça fait venir les rats !!!!) (bah oui faut parler des inconvénients aussi hein ! ) ( le compost est au fond du jardin) le fou du tri à la maison c’est monsieur, il décolle tous les scotchs des papiers cadeaux ( à noël c’est la fête à la maison quoi !!) et lui il est du genre à ne rien jeter du tout, ce qui me rend à moitié dingue… parce que bon la boite de la box orange de 2002 comment te dire qu’on en a plus besoin !!!!! par contre au niveau des protections féminines j’avoue que mon essai de cup a été…. sanglant. bref. il faudrait peut être que j’achète du bio ! mais comme je me disais que la ménopause allait pas tarder….. :-)))) cela dit j’essaierais bien les culottes menstruelles. et du coup je ne sais pas quoi conseiller à ma fille qui elle, va bientôt rentrer dans la danse ! allez, je vais me coucher, toute cette méditation m’a épuisée !
Petitsruisseauxgrandesrivières
vous mettez de la bidoche dans votre compost ? Il parait que c’est ça qui attire les rats. Rien que des fruits et légumes, et des coquilles d’œufs. Mon mari est l’inverse du tien, je vois. Est-ce-que cela veut dire que je suis l’inverse de toi ? je vais méditer là-dessus (et sur la ménopause, qui arrivera fatalement)
Quatre poussins
Même si ma modestie doit en pâtir, j’ai moi écrit fait un excellent papier sur mes recettes cosmétiques maison (dont un fabuleux shampoing solide), et je te félicite de venir grossir les rangs des convertis au zéro déchet (autant que nos nombreux colocataires nous le permettent évidemment) 🙂
Nous n’avons pas encore de poules, mais le compost est acquis (en même temps, on a un jardin, ça aide logistiquement parlant), et non d’une bique, c’est vrai que ça divise par un million (au moins) le poids des poubelles. Plus de yaourts ou de gâteaux industriels (ni de papier d’alu d’ailleurs, j’ai réalisé de somptueux bee wraps l’autre jour, en retapissant ma table à repasser de cire), les courses faites avec une (vraie) liste, des quantités calculées au gramme près (nan, j’déconne, faut pas pousser quand même), et à nous économies et bonne conscience !
Je subit néanmoins (à mon corps défendant) les inconvénients de notre mode de vie campagnard à savoir une empreinte carbone déplorable. La seule chose que nous pouvons faire à pieds se résume à jeter le compost donc (et éventuellement se réfugier dans la forêt en cas de besoin). L’idée même de la panne de voiture nous donne des sueurs froides à t’en coller des insomnies.
Bref, chacun fait bien comme il peut à hauteurs de ses capacités/possibilités, et c’est déjà pas mal 😉
Petitsruisseauxgrandesrivières
mais vous êtes absolument exceptionnellement et remarquablement douée chère Madame Quatre Poussins ! que de progrès ! remarque avec 4 gosses, cela vaut mieux pour ton karma. Je file voir ta recette de shampoing -qu’en effet, il me semble bien avoir aperçue.
Annie
super ces astuces !!! merci ! perso, j’utilise la cup menstruelle, ça me change la vie ! je la change une fois chez moi, le matin et le soir donc. j’ai jamais essayé de la changer en extérieur 😀
Petitsruisseauxgrandesrivières
J’ai essayé mais je n’ai pas été séduite. Sans doute je m’y suis mal prise, il faudrait que je tente.
Maman Lempicka
J’avoue n’avoir franchi aucun pas. C’est prévu depuis un moment, mais j’attends d’avoir les sous pour investir. Au programme: coton lavable, cup et culottes menstruelles, bocaux pour acheter en vrac et couvercles réutilisables. Ce sera déjà pas mal. C’est toujours inspirant de lire des témoignages de ceux qui ont franchi le pas, ça parait plus accessible et faisable!
Petitsruisseauxgrandesrivières
les culottes menstruelles sont un vrai budget, mais me tentent plus que la cup. On verra, ce sera une prochaine étape peut-être ! si j’arrive à me décider avant la ménopause 😀
Viviane
208 m2 🙂
Quelques gestes simples pour réduire la poubelle jaune : l’autocollant stop pub ; la désinscription des listes de diffusion papier des divers producteurs au profit du courriel ; revoir la liste des abonnements papiers des journaux ; l’investissement dans une yaourtière, d’abord les yaourts maison c’est très bon et ensuite c’est la cuisine pour les nuls (temps de préparation 3′) ; la confection des crèmes dessert dans le cookeo (en plus tout ça permet d’occuper les petits pots en verre !).
Dans la salle de bain, les lingettes à démaquiller lavable c’est vraiment très bien, avec 10 on tourne sans problème. Pour les règles, je suggère la solution ménopause, ma foi c’est très efficace (et avant le stérilet Mirena, tout ceci permettant de se débarrasser de la corvée). Sans adapter le shampooing solide, on a adopté la réduction des flacons. Finalement pas la peine d’avoir 5 ou 6 produits dans la douche, 1 ou 2 pour tout le monde ça va très bien (dont le savon de Marseille liquide en flacon d’un litre, qu’on reconditionne en plus petit en recyclant un flacon pompe).
Dans la cuisine, le top top pour les courses, le sac à pain pour éviter d’avoir une poche par jour, les sacs en tissus pour les fruits et légume.
Pour la lessive maison je suis partagée car Que Choisir avait évalué son efficacité égale à l’eau pure (donc nulle)et son coût à 3 ou 4 fois les lessives industrielles.
Mais mon triomphe je le dois, dans la douleur, au RER B puisque je suis allergique à la voiture ^^
Petitsruisseauxgrandesrivières
les sacs en tissu pour fruits et légumes et vrac, c’est le pas que je ‘ai pas encore franchi. Et pourtant cela permet d’éviter les innombrables films plastiques !
Pour le coût de la lessive, il faudrait que je vois à combien cela me revient précisément. 3 à 4 fois plus cher, ça me parait beaucoup ? Une commentatrice a donné une recette de lessive en poudre que je vais tester, je crois !
Marcounet
Je passe rapidement sur les lingettes démaquillantes et les protections mensuelles, n’étant pas vraiment concerné par la question.
En matière de tri, on a les containers au bout de la rue. Ça méritait bien un effort. Également, beaucoup de voyages à la déchetterie où on peut déposer tout ce qui ne rentre pas dans les containers et les appareils electroménagers pour recyclage.
En matière de transport, les aspects pratiques et économiques l’emportent sur les aspects écologiques mais se rejoignent. Le bus s’arrête devant la maison et à 50 m du boulot. 30 euros par mois dont 15 remboursés par l’employeur, pas d’accident, pas d’essence, pas de stress. Et en plus, c’est bon pour la planète.
Pour le reste, bilan forestier : 285 m2. C’est pas top, j’en conviens. Des progrès à faire sur la conso de viande, et de papier. Et aussi m’astreindre à chercher d’où viennent les produits que je consomme, comme je le fais pour les fruits et légumes.
Petitsruisseauxgrandesrivières
Ça alors, je suis surprise de ton résultat, pour quelqu’un habitant la cambrousse et se déplaçant en bus ! Ou alors tu manges du steack argentin tous les jours, petit fripon ?
Marcounet
Un peu coincé par le fait que je ne sais pas d’où vient le poulet de la cantine. Du coup, il compte pareil que mon bœuf argentin bisannuel.
Je suis sanctionné par le canapé en cuir que ma chérie s’est offert dans sa jeunesse. Et certainement aussi par ma consommation de fromage d’Auvergne et d’Ossau Iraty (Sans parler de la crème fraîche et du gruyère que je mets dans le gratin de courgettes).
Le test ne fait pas non plus de distinction entre la banane des Antilles et le kiwi des Landes ni entre la tomate artisanale de Dordogne et la tomate industrielle du Maroc. Il reste intéressant mais il ne constitue pas une référence absolue.
Le Lutin d'Ecouves
Bravo pour tous ces efforts. Dommage pour les lombrics, j’ai un bac plein de ces charmantes bêtes et elles me bouffent tous mes déchets (hors viande) y compris mes tontes de pelouse. Et c’est sans fin, le bac n’est jamais plein. Un autre truc écolo que je prône même si les gens le trouvent crade (et ils ont tort) : faire pipi sous la douche permet chaque jour d’économiser un nombre conséquent d’eau des toilettes. Et les enfants adorent ça !
Petitsruisseauxgrandesrivières
Quelle joie d’avoir des tontes de pelouse, et donc une pelouse !
Le pipi sous la douche est abondamment pratiqué par les enfants de manière tout à fait spontanée ici 🙂
en revanche j’y mets un gros bémol pour les femmes ayant eu des enfants, au moins : avec un périnée un peu moins tonique, le danger est de conditionner le cerveau à déclencher le réflexe d’uriner dès qu’on est sous la douche. A la longue, c’est dangereux et cela peut favoriser l’incontinence urinaire.
Ping :
Justine
Merci pour cet article plein d’entrain. Je vais de ce pas essayer ta recette de poudre lave-vaisselle en espérant que ta formule soit cette fois la bonne !!
Par contre côté lessive, exit les HE – qui de toutes façons ne résistent pas à la température de lavage. Ces HE sont très précieuses, gourmandes en ressources pour être produites, et sont des vrais médicaments! dommage donc de les laisser filer dans l’eau de la lessive !! Si tu tiens à ton odeur mentholée, n’hésite pas à utiliser des hydrolats !
Petitsruisseauxgrandesrivières
Bonjour, merci pour ce retour !
depuis mon article, je suis passée à la lessive en poudre (la recette est donnée par une commentatrice) et du coup je ne mets plus d’HE ! je vais par contre mettre des écorces de citron ou d’orange à macérer dans du vinaigre pour l’adoucissant 😉
Merci pour ton conseil !
Louana
Pour les sacs en plastique, je les ai complètement mis de côté. En revanche, je ne me suis pas encore investie autant que vous. Par contre, après avoir vu un post sur la page Facebook de Sofinco https://www.facebook.com/SofincoCredit/ , je vais refaire mon isolation. C’est une part importante dans les pertes d’énergie et on sait que ce n’est pas bon pour la planète.
Petitsruisseauxgrandesrivières
Oui tout à fait, c’est une déperdition d’énergie très importante. Sur le plan de l’alimentation, c’est la viande de boeuf qui est le plus émettrice de gaz à effets de serre. Alors que le porc et le poulet ont un impact raisonnable.
Louana
Je ne savais pas pour le boeuf ! En fait, on ne pense pas forcément que l’alimentation peut émettre du gaz à effet de serre, c’est impressionnant.