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Provax, Antivax

Que chacun prenne position autour de la tranchée, aujourd’hui, ça va canarder sec. On va causer vaccins, antivax, antibiotiques et autres sujets hautement polémiques. Je m’attends à des départs d’abonnés outrés, à des menaces, des injures, des acclamations, des huées. Faut-il ou non vacciner nos enfants ? Faut-il imposer ces barbares injections dès leur plus jeune âge à de tendres innocents ? Faut-il engraisser ces immondes capitalistes qui dirigent cupidement les grandes firmes pharmaceutiques inféodées aux vils actionnaires, et tissent leur toile par le biais de tous ces médecins serviles et vérolés de conflits d’intérêt, qui ne pensent qu’à leur prochaine voiture de sport et à la Rolex qui ornera très bientôt leur poignet ? Débattons mes amis, débattons.

l’antibio-résistance : that’s a fucking problem

Figurez-vous qu’il y a quelques temps, j’ai assisté à la présentation d’un projet qui travaillait sur la mise au point de nouveaux médicaments destinés à contourner la problématique des antibio-résistances. Vous savez, le truc horrible : papi rentre à l’hôpital pour se faire poser une prothèse de hanche, vous vous attendez à le voir sortir tout fringant, la canne au rebus, mais en fait, papi ressort entre 4 planches : infection nosocomiale antibio-résistante. Fin de l’histoire pour ce pauvre papi, requiescat in pace, amen.

Parlons chiffres, plus précisément. L’antibio-résistance, c’est :

Environ 10.000 décès annuels en France (de 5.500 à 15.000, selon les études). 33.000 décès en Europe. 35.000 décès aux USA. La plupart des patients décédés sont des enfants de moins d’un an, et des personnes de plus de 65 ans. L’antibiorésistance est élue première cause de décès en 2050 (si on n’est pas déjà tous morts à cause du réchauffement climatique). Gloups.

Vous aimer l’Inde et son exotisme ? Dommage pour vous.

100% des touristes revenant d’Inde sont porteurs d’une souche multi-résistante. L’un d’eux, appelons-le Jean-Michel, est tout bronzé et heureux, il pète la forme après avoir mangé du curcuma pendant 3 semaines.  Tout ira bien pour lui : le nombre immense de « gentilles » bactéries colonisant son tube digestif (le microbiote) sera suffisant pour empêcher la multiplication de la bactérie dangereuse. Mais voilà : Jean-Michel va voir sa mamie, au retour de son voyage, pour lui montrer ses jolies photos et lui offrir de l’encens ramené spécialement de Goa. Mamie, elle, est un peu fatiguée, elle a eu une grosse bronchite et sort d’une bonne semaine d’antibiothérapie. Jean-Michel s’excuse, file aux toilettes (tu comprends mamie, la nourriture là-bas, pas toujours très clean !), et pressé de continuer ses explications, il en oublie de se laver les mains. Mamie a le tube digestif bien décapé par les antibiotiques. Elle va se contaminer avec la souche indienne déposée par Jean-Michel sur la poignée de la porte des toilettes. Et là, crac, Mamie fait une sale infection. Ou Tata qui sort de chimio. Ou l’adorable petit bébé un peu prématuré de la meilleure copine, qui suçote ses petits poings, qu’on lui caresse souvent car ils sont si mignons. Etc…

Voilà, vous comprenez le principe.

J’avais un jour assisté à une conférence sur le thème des bactéries multi-résistantes, justement. Le gars qui parlait, un spécialiste du sujet – cernes grises, yeux rouges, rictus amer, cheveux en bataille- ne respirait pas franchement la joie de vivre. Il nous montre ses données :

« Alors là, la souche x, vous voyez qu’elle n’est plus sensible qu’à un seul antibiotique, qui n’est pas très efficace. Et la souche z, qui a acquis la totalité des gènes de résistance. »

Silence de mort dans la salle. Au bout de quelques instants, quelqu’un toussote et ose demander :

« Et alors… que peut-on proposer aux patients pour les soigner ? »

« Rien. »

Fin de l’exposé.

Rien, voilà ce que l’on peut proposer actuellement pour les infections à souches multi-résistantes.

Tout cela pour dire que quand on va consulter son médecin parce qu’on tousse un peu gras, et qu’on sort déçu car « le médecin ne m’a même pas prescrit d’antibiotiques, tu te rends compte ! Il est vraiment nul ce médecin, il le fait pour que je retourne la consulter dans quelques jours, pour s’en mettre plein les poches (rapport au golf et à la Rolex) », eh bien non : le médecin fait son job, et il le fait bien.

« Oui mais moi j’m’en fous, je ne suis pas immunodéprimé », oui mais non : les traitements aux antibiotiques s’envisagent sous un angle collectif, car les souches bactériennes circulent, de l’école, à la maison, au travail, au bus, à la poignée du caddie de supermarché. Ma bactérie multi-résistante sera très probablement la tienne et donc celle de ta mamie, d’ici quelques jours.

CE QUI NOUS AMÈNE AU POINT SUIVANT : les vaccins.

Il y aura donc de moins en moins de traitements contre les bactéries. Et rappelons qu’il n’existe pas de traitement contre de nombreux virus. Les virus, on vit avec. Plus ou moins bien, mais on vit avec : EBV (mononucléose infectieuse), CMV, herpès, VIH… une fois qu’ils ont élu domicile dans notre organisme, ils y restent très souvent.

Comme vous le savez, nous avons la chance immense de vivre dans le pays de Pasteur. Et par une entourloupe assez dingue, dans notre pays, les gens ne veulent plus trop se faire vacciner. Ailleurs, ils font la queue pour se faire vacciner, mais chez nous, non, bof, c’est trop nul les vaccins, j’aime pas les piqures, mon enfant est traumatisé et je ne peux pas lui imposer ça, c’est une VEO, ça fait gagner de l’argent aux big pharmas et moi je ne suis pas d’accord, je conteste, c’est ma liberté, et puis les vaccins ça sert à rien, la preuve, personne n’a jamais eu les oreillons ou le tétanos autour de moi.

On l’a bien vu lors de l’épisode de délire collectif, fin août 2020, où des pétitions circulaient pour protester contre un hypothétique vaccin anti-covid qu’on aurait administré de force à la porte des écoles à des enfants hurlants, plaqués au sol par des CRS armés jusqu’aux dents, tandis que des snipers ricanants, postés sur les toits environnants (mais portant une blouse blanche), leur auraient envoyé des doses de vaccins dans les fesses, PIF PIF PIF ! grâce à des fusils équipés de lunettes infrarouges.

D’ailleurs, sur le site d’un de ces groupes extrêmement clairvoyants, on lit les phrases suivantes, dont j’apprécie la saveur (sans le nommer, il s’agit du site leslignesbougent):

« D’après le Pr Jean-François Toussaint, la pandémie de coronavirus est TERMINÉE depuis le mois de juin 2020. »
« L’épidémie est terminée et la 2e vague n’a pas eu lieu. »

Toi, on peut dire que tu as eu le nez creux, mon gars. C’est toujours rigolo de lire cela, quelques mois plus tard. Contre le vaccin, il cite des sources fiables et sérieuses, comme youtube et RTL. Aaaah, mais à quoi bon se casser le cul à faire de la recherche, je vous le demande ?

Les vaccins, inutiles ?

Allez voir cette ravissante jeune femme : Pernelle Marcon. Grande sportive, elle a été amputée des 2 jambes et de presque tous les doigts suite à une méningite foudroyante. (Je vous laisse aller taper «purpura fulminans» dans google image, pour voir ce à quoi ça peut ressembler) (c’est assez affreux, je vous préviens). Il s’agit d’une infection gravissime causée par plusieurs souches bactériennes, dont le méningocoque C qui est couvert par le nouveau vaccin devenu obligatoire depuis le 1er janvier 2018, ce qui avait suscité des réactions courroucées des antivax. Chez certaines personnes, et on ne sait pas pourquoi, le méningocoque C cause une méningite ou un purpura, alors qu’il est porté de manière asymptomatique chez d’autres personnes.

« Depuis le 1er janvier 2018, huit vaccinations, auparavant recommandées sont devenues obligatoires : il s’agit des vaccinations contre la coqueluche, les infections invasives à Haemophilus influenzae de type b, l’hépatite B, les infections à pneumocoque, les infections invasives à méningocoque de sérogroupe C, la rougeole, les oreillons et la rubéole ; soit un total de 11 vaccinations obligatoires (en plus de la diphtérie, du tétanos, et de la poliomyélite). »

Que n’a-t-on pas entendu à cette occasion ! Atteinte à la liberté, Buzyn qui veut empoisonner de nos enfants et favoriser ses potes de l’industrie pharma, et j’en passe.

Moi mon opinion, c’est surtout que nous vivons dans un pays dont certains habitants ignorent leur chance de ne pas mourir de maladies infectieuses durant l’enfance.

Et l’aluminium dans les vaccins ?

Un des arguments des antivax est « oui mais les adjuvants c’est hyper dangereux, il y a de l’aluminium dedans et ça a été montré que ça cause des maladies ». Hou là. HOU LA LA.

On respire un coup et on se calme. Une (et une seule) équipe française, celle du Professeur Romain Gherardi,  a fait l’hypothèse (et ils le disent bien : c’est une hypothèse) que l’aluminium contenu dans les vaccins serait responsable d’une maladie, la myofasciite à macrophages. Personne, nulle part dans le monde, n’a jamais retrouvé ces résultats. Notons bien d’ailleurs que de l’aluminium, nous en mangeons tous (95% de l’aluminium présent dans le corps humain provient d’une ingestion), nos bébés en avalent dans le lait de leur biberon, nous nous en tartinons la peau avec nos déodorants, et nous en respirons également. Or la quantité d’aluminium contenue dans une dose de vaccin contre l’hépatite B par exemple, est très faible : 250 µg. Quand bien même on multiplierait cette micro-dose par le nombre d’injections vaccinales reçues au cours d’une vie, ça ne pèse pas lourd. Et justement, les adversaires de la vaccination devraient se réjouir de voir regrouper plusieurs vaccinations dans une seule injection, puisque cela réduit la quantité d’adjuvant administrée.

Au sujet de la myofasciite à macrophages : une cinquantaine de cas donc, vaccinés 11 mois en moyenne auparavant, ce qui est assez long et ne permet pas de prouver un quelconque lien. 11 mois plus tôt, ils ont également bu de l’eau, mangé au resto, pris le bus. Personne n’est mort, d’ailleurs.

Une cinquantaine de cas DANS LE MONDE, parce qu’aucune autre équipe n’a jamais pu mettre en évidence ce même mécanisme ailleurs sur la planète.

Ce qui est actuellement reconnu par l’OMS, c’est qu’en effet, de l’aluminium demeure dans le muscle au point d’injection. Ce qui est logique. En revanche, personne n’a jamais prouvé que cela était responsable d’une maladie. Et puis bon… 50 cas dans le monde, c’est un peu léger, non ? Mais cela montre bien à quel point la logique individuelle prime, en France, sur la logique collective.

Oui, mais tous ces vaccins combinés, c’est dangereux

ça fait un choc pour le corps de nos enfants, ils sont petits faibles fragiles c’est criminel tous des vendus ces médecins corrompus bla bla bla…

Sur le plan immunologique, ces arguments n’ont absolument aucun sens : parce que ces vaccins en général ne comportent que les protéines les plus immunogènes qui vont activer quelques cellules immunitaires.
Schématiquement, il faut savoir que la fréquence des cellules naïves d’un antigène donné (c’est-à-dire une cellule qui n’a jamais vu le pathogène de sa life), est de UNE sur un million de lymphocytes environ. C’est-à-dire très peu. Même si avec 10 vaccins combinés, on active 10 cellules par million, cela reste très peu : pas de quoi générer un choc immunologique. Le système immunitaire est conçu pour pouvoir doubler  (environ) son nombre total de cellules, pour arriver à plusieurs milliards de lymphocytes. Ce n’est donc pas une augmentation de quelques dizaines ou centaines, voire même milliers de cellules en tenant compte de leur prolifération, qui va le bouleverser énormément.

Bien au contraire, le système immunitaire des enfants réagit moins fortement aux stimulations antigéniques, ce qui est assez protecteur pour eux. On le voit bien d’ailleurs avec le coronavirus : les enfants tolèrent mieux le virus, et font des formes plus légères, alors que le système immunitaire des adultes réagit très fortement ce qui provoque des effets toxiques, liés au système immunitaire et non au virus. Il en est de même pour la varicelle : les formes pédiatriques sont généralement légères, les formes adultes sont plus compliquées. Pourquoi donc penser qu’un vaccin serait moins bien toléré par un petit enfant, que par un adulte ? Ça n’a pas de sens non plus.

De mon expérience de mère, Poupette qui a reçu des vaccins séparés, a eu à chaque fois de la fièvre durant quelques jours, alors que Chaton et Lapin qui ont reçu les versions combinées destinées à les empoisonner, n’ont eu aucun effet secondaire. Rien ne prouve donc que les enfants qui font de fortes réactions post-vaccinales (car cela arrive), n’auraient pas fait strictement la même avec des vaccins non combinés.

Vacciner ne sert plus à rien, parce que ces maladies ne circulent plus.

C’est faux. Ces maladies ne circulent plus PARCE QUE la couverture vaccinale est élevée. D’ailleurs, dès que la pression vaccinale diminue, les maladies réapparaissent, comme le montrent les récentes épidémies de rougeole en Europe.

En 1974, la peur du vaccin contre la coqueluche a conduit à suspendre son utilisation en Angleterre : Dans les 4 années suivantes, 100.000 personnes furent malades, et 36 moururent. La Suède et le Japon connurent le même rebond.

En 1989, l’insuffisance de la couverture vaccinale et l’absence de rappel à l’âge adulte provoquèrent une épidémie de diphtérie en Russie, causant 1700 morts en 1994.

En 1980, la rougeole tuait 2,6 millions de personnes chaque année. Puis la vaccination a été étendue. Actuellement, elle ne tue « plus que » 134 200 personnes chaque année (chiffres de 2015).

De plus, dans un monde où les échanges intercontinentaux sont importants (Coucou Covid-19 venu en avion de Chine) et où les migrations en provenance de pays où ces maladies tuent encore sont nombreuses, il est évident qu’il FAUT poursuivre la vaccination.

C’est grâce à l’hygiène, pas aux vaccins que les maladies infectieuses diminuent.

Ben voyons. Je vous renvoie aux points précédents, et aux rebonds infectieux constatés lors de la diminution des vaccinations, alors que l’hygiène n’a pas varié. Et pourquoi est-ce qu’on vit semi-cloîtrés chez nous depuis des mois à cause du Covid, si ce n’est qu’une question d’hygiène et pas de vaccins ?

Pourquoi met-on de l’aluminium dans le vaccin ?

Parce que sinon ça ne marche pas. Pour que l’organisme génère une réaction immunitaire face à des protéines purifiées (comme le vaccin contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite B…), il a besoin de signaux inflammatoires. Sinon, le vaccin n’est quère plus inflammatoire qu’une tranche de jambon.

Pour qu’une cellule immunitaire s’active, elle a besoin :

1/ De l’antigène (la protéine du pathogène)

2/ D’une cellule qui lui présente cet antigène (joliment nommée « cellule présentatrice d’antigène »)

3/ D’une autre cellule qui lui délivre des signaux d’activation (le lymphocyte « helper »).

S’il n’y a pas tout ça, il ne se passe rien. Et heureusement : ce sont ces différents verrous qui permettent qu’on ne développe pas trop de réactions immunitaires contre tout et n’importe quoi. L’aluminium (ou l’adjuvant) va permettre de créer une petite inflammation locale qui va signaler aux cellules immunitaires qu’il se passe un truc, et qu’elles doivent s’activer pour envoyer tous les signaux nécessaires pour une bonne réponse immunitaire. (Bon, c’est très vulgarisé ce que je raconte, mais l’essentiel est là).

Si l’aluminium est autant utilisé, c’est qu’il est efficace, bien toléré, et peu cher. Désolée, il n’y a pas de complot big pharma derrière l’aluminium dans les vaccins.

Comme j’ai déjà pas mal bavardé, je reviendrai sans doute (plus tard) pour faire un autre article sur le vaccin HPV contre le cancer du col.

Pour conclure,

sur une note assez clivante, je le crains : si vous êtes antivax et ne souhaitez pas faire vacciner vos enfants (sauf si votre enfant est médicalement fragile et que les vaccins lui sont contre-indiqués, bien sûr), gardez-les chez vous, vivez en autarcie au milieu d’un pré, et n’utilisez pas les moyens offerts par la collectivité pour les garder, les éduquer, etc, afin de protéger les autres enfants et les adultes fragiles des pathogènes que les vôtres pourraient leur transmettre. Merci.

PS1 : bien malheureusement, cela ne me rapporte rien de vous raconter tout cela. Même pas un petit sandwich aux rillettes lors d’un petit congrès. Le monde est injuste.

PS2 : je n’ai pas eu beaucoup de temps pour sourcer mais assurerai tout SAV pour les demandes de sources scientifiques (que je rajouterai sans doute au fur et à mesure).

Il faut absolument que tout le monde le sache ! je partage :

72 commentaires

  • demandeatamere2018

    Un article qui fait du bien ! Je suis provax, je l’avoue et respecte l’avis de chacun et comprends leurs inquiétudes. Un jour mon pédiatre m’a dit un truc qui m’a convaincue : « la médecine n’est pas une science exacte, elle se base sur le principe de bénéfice/risque ».

    Pour certains vaccins type rougeole, c’est pour moi un devoir citoyen. On sait qu’il n’est efficace que si un certain nombre de personnes sont vaccinés. Il sert à protéger collectivement. C’est le jeu de la collectivité ☺️ Sinon tu vis en ermite dans une grotte.

    Ma grande a 13 ans, la question du Gardasil s’est donc posé et j’ai décidé de le lui faire sous les conseils de plusieurs médecins (hommes et femmes, pédiatre, généraliste, gynéco). Encore le principe du bénéfice / risque. Quand tu vois qu en Australie, filles et garçons sont vaccinés et que ce fucking papillomavirus n’a pas pu survivre à ça…
    moi ça m’a convaincue ! Mais encore une fois je comprends les hésitations, ce sont des décisions difficiles à prendre…

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      je comprends les hésitations, quand on a eu un cas de maladie auto-immune dans son entourage. Comme tu le dis, la médecine raisonne en terme de balance bénéfices/risques, c’est d’ailleurs bien pour cela qu’on parle de problématique de santé PUBLIQUE.

  • Le Lutin d'Ecouves

    Merci pour ce message clair. Malheureusement, l’ignorance fait des ravages même chez les personnes éduquées du fait de leur manque de culture scientifique. Il s’agit aussi d’un effet collatéral de l’émergence de l’individu dans les années soixante. Cet individu a cru qu’il pouvait s’affranchir du collectivisme ambiant (collectivisme de droite comme de gauche) alors qu’il se transformait en esclave de la consommation.
    J’ai connu le temps où il y avait encore des copains d’école atteints de la polio.
    A l’époque, se faire vacciner tombait sous le sens pour se protéger et protéger les autres.
    On rame avec le coronavirus mais s’il fallait abandonner les vaccinations, ce serait une autre paire de manches ou plutôt un massacre.

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      Exactement : un effet secondaire de l’individualisme, dans un contexte où la perspective de la mort et de la maladie grave devient de plus en plus lointaine et abstraite. Quand on pense que Louis XIV a perdu ses 3 petits-fils de la rougeole en l’espace de 3 ans…Un autre temps !

  • Virg

    Pour le coup, je suis clairement PROVAX (mais pourquoi ne m’a-t-on jamais parlé d’un vaccin contre la gasto alors que c’était une véritable hantise pour moi que ma fille vomisse partout et que je sois seule à devoir le gérer ?!!!). Et mon père est aveugle d’un oeil depuis la naissance because tetanos.
    Pourtant, l’histoire du Covid me pose question. J’ai lu un bouquin sur les péripéties médicales du VIH (« Plus grand que l’amour »), c’était hyper intéressant. Alors certes, c’étaient les années quatre-vingt mais il n’empêche que ça met en évidence deux éléments inhérents à notre monde : l’argent, le pouvoir, la notoriété (toussa toussa) et le nécessaire contrôle des autorités médicales. Ce qui m’inquiète avec le Covid, c’est que, d’une, c’est un vaccin « révolutionnaire », tu n’en parles pas mais il utilise une nouvelle méthode jamais éprouvée jusqu’ici. De deux, les enjeux financiers. Sans être complotiste, il faut être clair, ils sont énoooooormes. et je ne crois pas à l’honnêteté sans faille des pharma. Qui ne serait pas tenté de prendre quelques raccourcis, même de bonne foi, pour récupérer des millions quand on est nombreux à enrichir la Française des Jeux ?
    En plus, scandale VIH (coucou tata contaminée par transfusion) scandale amiante (coucou tonton décédé d’un cancer du poumon) et j’en passe, tous ces gentils politiciens et toutes ces honnêtes autorités médicales ne sont pas sans faille non plus.
    Du coup, je me questionne beaucoup sur le sujet. Nous en avons discuté avec mon mari (je pense que beaucoup en ont discuté avec leur conjoint 😉 ), ce qui nous gêne le plus est que c’est nouveau. Qui teste un truc nouveau sur le corps de son enfant sans sourciller ?
    Affaire à suivre.

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      le vaccin contre la gastro, d’après ce que je sais, ne protège que contre les souches les plus virulentes qui provoquent des déshydratations sévères, mais n’empêche pas totalement les petits vomis et autres joyeusetés. Je l’ai fait pour mon dernier qui était assez fragile de ce côté là.
      Concernant le vaccin Covid : en effet je n’en parle par car la problématique est nettement différente. Nouveauté comme tu le dis (vaccin à ARN), manière dont l’efficacité du vaccin a été évalué non communiquée (zéro publi scientifique), contexte de grosse pression et pactole phénoménal à décrocher. Je partage ces interrogations qui sont tout à fait légitimes, et je n’ai pas de réponse toute faite.

  • Elsa

    Super article, on sent l’immunologiste ! Je sors de chez la pédiatre avec ma marmaille qui a reçu 4 vaccins pour 3 enfants (pas de prix de groupe hélas 😉 par contre elle n’a pas de rolex…). Elle m’a dit que le seul point positif de l’épidémie de COVID-19 est que les parents récriminent moins pour faire vacciner leurs enfants … Pour motiver les miens (les grands de 6 ans) je leur ai raconté l’histoire du petit Joseph sauvé par le vaccin de Pasteur ; leur conclusion est ils veulent un chien vacciné contre la rage (comme quoi les conclusions des enfants sont imprévisibles ou alors je ne sais toujours pas les manipuler)

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      Merci 😀 incroyable l’histoire du petit Joseph, Pasteur risquait gros quand même !
      La conclusion de tes enfants me paraît tout à fait logique et saine 🙂

  • Maman Lempicka

    Si j’avais Facebook et tout le tintouin je te relayerai sur les réseaux mais bon, tu devras te contenter de mon like. J’abonde, je plussoie, je dis oui, évidemment, je suis d’accord avec toi du début à la fin (et suis d’ailleurs effrayée au passage par la gangrène des théories complotistes), et je conclurai ce merveilleux article d’un très scientifique mais pragmatique: il faut raisonner en terme de balance bénéfices/risques. Surprise, la balance, concernant les vaccins, penche toujours du côté des bénéfices. MERCI.

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      Merci 😉 Un like de toi vaut 1000 partages !!! La question que nous nous posions sur instagram avec d’autres, c’est est-ce que les antivax complotistes sont réellement si nombreux, ou est-ce un effet d’optique dû aux réseaux sociaux ?

    • Maman Lempicka

      Comme pour les folledingues avec leur huile de coco en guise de dentifrice, j’ose espérer que les réseaux sociaux servent d’amplificateur. En tout cas, je ne connais personne, dans mon entourage, qui soit antivax (mais mon entourage compte surtout des gens citadins, diplômés etc etc…)

  • Maman Lempicka

    Et moi aussi comme la dame du dessus j’ai fait vacciner ma grande contre le papillomamachin, après en avoir bien discuté avec mon pédiatre et en avoir conclu qu’avec son bac+12, il était quand même mieux informé que moi en me disant que si c’était sa propre fille, il le ferait.

    • Maman Lempicka

      Mais OUI pour les garçons, j’ai d’ailleurs dit à mon pédiatre (MERDE) pourquoi est-ce encore aux filles d’assumer la charge vaccinale pour un virus qui concerne les 2 sexes??

  • GRM

    Merci pour ton article très intéressant pour moi, mais… j’en suis à d’autres questions et lecture! Pour la question: aurai-je envie et sera-t-il nécessaire et utile de me faire vacciner contre le Covid? (Mes directives anticipées sont faites!) Quant à la lecture, c’est la dernière encyclique du pape François « Fratelli tutti » qui me captive et quand nous aurons compris, un grand pas sera fait…

    Le meilleur pour toi et les tiens 🥰

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      Merci ! Chacun prendra sa décision en fonction de nombreux paramètres encore mouvants à l’heure actuelle, comme la durée de l’épidémie, la situation en 2021, sa fragilité individuelle… et la disponibilité du dit vaccin, qui se sera sans doute pas si facile à trouver ! Bonne lecture :-))

  • Faby

    Bonjour, merci pour ce post. Notamment les réponses aux questions sur l’aluminium des antivax, parce que souvent je ne vois que des réponses à côté de la plaque, qui n’expliquent pas pourquoi on en a besoin et ne parlent que des déodorants ou de ce qu’on mange… Ce qui pour moi n’est pas un argument pour rassurer, c’est juste rajouter une quantité d’aluminium. Enfin bref, je suis pro vax au fait hein, je voulais pas spécifier mais je m’en sens le besoin finalement. Ma VRAIE question est : comment expliquer le grand nombre de patients qui tombent malade avec des symptômes qui s’apparentent à une grippe peu après avoir été vaccinés contre la grippe ? Merci !

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      il existe des vaccins inactivés contre la grippe, ou des vaccins vivants (mais pour la France, je ne suis pas sûre qu’il soit commercialisé). Si la personne fait une pseudo-grippe après la vaccination, cela peut-être que le vaccin n’est pas très efficace cette année (puisqu’il est fabriqué avant l’épidémie, en se basant sur les prédictions des souches qui devraient circuler en fin d’année). Ou alors, elle fait simplement une réaction vaccinale classique, avec un peu de fièvre, des courbatures. Il s’agit là d’effets secondaires assez courants liés à la réaction inflammatoire déclenchée par la vaccination.

  • Mam'Weena

    🤤 Je connaissais les chiffres de l’antibio-résistance sur le décès des personnes âgées hospitalisées, je ne savais pas que cela avait un tel impact sur les bébés aussi, moi dont le deuxième fils a attrapé une méningite – heureusement virale- à la maternité … 😥

    je ne comprends pas l’argument « nos pauvres petits enfants, si fragiles » … ils ont une p****n de super glande qui leur permet de mieux assimiler et tolérer les vaccins que nous adultes !!! Ce qui rejoint ton point sur la varicelle, ils sont mieux équipé que nous pour ca ! Et le coup des maladies disparues … 😧

    Mon seul bémol, concernant l’hypothétique vaccin contre le/la Covid19, c’est qu’il est issue d’un technologie nouvelle, qui n’a donc pas encore montré son innocuité et ça, c’est problématique, car là, les labos en question vont profiter « de l’urgence sanitaire » pour faire un test à l’échelle réelle et non pas en laboratoire – plus long et plus coûteux… 😞😞

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      Je crois que la méningite est la maladie infectieuse qui me fait le plus peur – récemment un adulte de notre entourage est décédé d’une méningite foudroyante… Pour le vaccin Covid, je suis d’accord avec toi pour les points que tu soulèves, comme je l’ai répondu plus haut à une autre personne.

    • Mam'Weena

      Ma mère aussi a toujours eu peur de la méningite, je me souviens encore des mots « bouge bien la nuque » à chaque fois que nous avions de la fièvre, être sûre que c’était autre chose … alors imagine ma tête quand la médecin m’a annoncé le diagnostique sans pouvoir me dire à ce moment là, si c’était bactérien ou viral …

  • MadameLavande

    Ton article est d’utilité publique ! Tiens, et si on faisait une pétition pour que sa lecture devienne obligatoire ?
    Chez moi les vaccins c’est un sujet sensible depuis plusieurs générations : ma mère n’a pas reçu le BCG à l’époque, alors que mes grands parents le souhaitaient (ça « ne se faisait plus » parait-il) et à 21 ans : méningite tuberculeuse au retour de vacances à la mer… 3 semaines de coma, 1 paraplégie, 1 an d’hôpital, des années de rééducation pour remarcher.
    Autant dire que mon frère, mes cousins et moi avons été vaccinés pour tout, dès la naissance (j’exagère à peine 😉 ). Mes filles sont également vaccinées, elle le seront pour le papillomavirus également. Seul le fameux BCG manque à l’appel : j’en ai parlé à notre médecin, aujourd’hui il n’est conseillé que dans les zone à risque (Guyanne et IDF à priori) mais j’avoue avoir un fond d’inquiétude héréditaire à ce sujet.
    Concernant le vaccin covid19, effectivement le débat est un peu différent : c’est un vaccin nouveau, son développement à visiblement un peu brulé les étapes et certaines technologies sont plutôt innovantes. Je comprends que ça interroge. Mais je pense néanmoins que c’est la meilleure (sinon la seule) porte de sortie pour la pandémie actuelle !

    • Maman Lempicka

      Pour le BCG, il n’y a pas que la question de la localisation de la maladie en France: le vaccin a été en rupture de stock dans les pays occidentaux, il a été réservé et c’est bien normal aux pays où les besoins sont les plus criants. Du coup mes deux aînées sont vaccinées (parce qu’à l’époque, j’étais en contact avec des populations immigrées vivant parfois dans des conditions indignes), mais ma benjamine ne l’est pas.

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      c’est ce que disais Lutin d’Ecouves plus haut : quand on a dans son entourage une personne qui souffre de graves conséquences d’une maladie infectieuse, on voit la vaccination d’un autre oeil. Concernant le BCG, je ne connaissais pas la méningite tuberculeuse. Pour moi la tuberculose est plutôt une maladie de personne immunodéprimée, c’est d’ailleurs aussi pour cette raison, je crois (à vérifier ?) que l’obligation vaccinale a été allégée. Cela rejoint le commentaire de Maman Lempicka.

    • MadameLavande

      Effectivement la méningite tuberculeuse est rare. En général le virus se porte sur les poumons et donne la tuberculose mais ma mère a tiré le mauvais numéro et le virus a attaqué les méninges.

    • Marie-A

      Bonjour,
      Merci pour cet article instructif.
      En revanche, je ne suis pas certaine d’avoir compris le liant entre le vaccin et l’antibioresistance: seuls les vaccins pourraient être efficaces sur ces types de bactéries dans le futur que tu évoques, est ce cela?
      Est ce que fournir des antibiotiques uniquement dans les cas nécessaires permet de freiner l’accélération de l’univers antibioresistant?

      Pour ma part, je ne sais pas si je suis provax ( je ne suis pas antivax en tout cas): je fais sur ce point confiance en mes médecins mais je suis assez attentive au bénéfice/risque donc c’est toujours une des questions que je leur pose (en particulier quand c’est un nouveau vaccin!)

      Merci pour tes éclaircissements !

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      @marie-a bonjour !
      je voulais dire en effet que dans la mesure où les possibilités d’antibiothérapies vont aller en rétrécissant, la protection contre les infections bactériennes va passer de plus en plus par la vaccination. Et étant donné qu’il existe peu de traitements antiviraux menant à l’éradication virale, la protection contre les infections virales passe également par les vaccins.
      La question que je me pose, c’est si le fait de mettre les bactéries en « jachère », sans antibiothérapies pendant quelques décennies, peut permettre la perte des gènes d’antibiorésistance ou pas. Auquel cas les antibiotiques pourraient de nouveaux être efficace dans quelque temps. Et visiblement, d’autres se la sont posée 🙂 puisque des auteurs affirment « We have demonstrated that drug-resistance frequently declines within 480 generations during exposure to an antibiotic-free environment. » full text ici https://dx.doi.org/10.7554%2FeLife.47088
      c’est donc une perspective rassurante !

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      Moi aussi, ça sent tellement l’argument égocentrique à plein nez déguisé sous les oripeaux de la sacro-sainte liberté (qui a bon dos)

  • beaauxusa

    Merci pour ce super article que je vais garder dans mes favoris comme référence pour pouvoir bien expliquer à certaines amies pourquoi je suis provax.
    Je vis aux US et ici le Gardasil, vaccin contre le papillomavirus, est aussi fortement conseillé aux filles ET garçons. Un de nos amis très proche est décédé il y a 3 ans des suites d’un cancer causé par le papillonavirus. Il avait 52 ans. Ma fille l’a fait dès qu’elle en a eu l’age.

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      Merci Béa 🙂 en France, il est question d’étendre la recommandation du vaccin HPV aux garçons à partir de janvier prochain, il serait donc également remboursé. C’est une très bonne chose ! le HPV cause des cancers très divers, s’en protéger est du bon sens.

  • tobemummysite

    Comme toujours, ton article est d’une très grande qualité. Outre que j’aime vraiment ta plume, c’est toujours fouillé et clair. Pour ma part, je n’ai jamais vraiment compris les antivax (moi être peut-être simplette, ce n’est pas exclu). Je ne comprends pas comment on peut, en toute conscience, exposer son enfant et/ou les autres à des maladies pas cool du tout. Il est évident que si la compo des vaccins était toxique, on en aurait des preuves depuis des décennies! Les antivax se basent sur des idées peut-être parfois pertinentes mais sans aucune preuve à l’appui. Nos enfants ont été vaccinés sans la moindre hésitation, je veux bien qu’on vive dans un monde où l’argent motive bien des gens mais la médecine, ce n’est pas que de l’argent, sinon la mortalité infantile resterait au même niveau de les siècles précédents.
    Pour l’anecdote, je ne suis plus très assidue sur mes propres vaccins, j’en ai un en retard depuis, boarf, 5/7 ans. Il y a deux ans, j’ai toussé des semaines, je toussais parfois du sang, et bing, coqueluche dans mes dents! Je m’en suis remise (après des mois à tousser comme une fumeuse asthmatique de très longue date) mais j’en garde une fragilité très claire depuis. La prochaine fois, je ferai plus gaffe!
    Sinon, tu en penses quoi du vaccin miraculeusement sorti si vite contre le COVID?

    • Solène

      Bonjour,
      Une précision qui a son importance et qui n’est pas forcément connue du grand public : l’antibioresistance est largement aggravée par les modes d’élevages industriels, les animaux sont traités par antibiotiques qu’ils soient malades ou pas, souvent préventivement, avec des traitements incomplets ou inadaptés… Et celà provoque l’apparition de souches de bactéries résistantes, qui peuvent infecter l’Homme. C’est donc tout un mode de consommation et de rapport à la nature qui est a revoir. Je ne suis pas vegan ou végétarienne, je ne dis pas qu’on ne doit plus manger de viande, mais continuer à manger des animaux d’élevage industriel c’est aussi contribuer à l’antibioresistance, et comme c’est bien dit dans ton article, c’est déjà un gros problème, et ça ne va faire qu’empirer.

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      @tobemummy : c’est vrai qu’à nos âges on a tendance à faire l’impasse sur les rappels, moi aussi j’avais mon rappel DTpolio super en retard. Mais ce n’est pas anodin.
      Sur le vaccin Covid, je suis réservée pour l’instant, en raison du peu d’informations disponibles sur la composition précise, la manière dont le vaccin a été évalué, l’absence de publications décrivant son action. La précipitation et la science sont rarement compatibles. La situation est très exceptionnelle, on verra l’évolution de la pandémie sur l’année 2021. Disons que je ne suis pas certaine de me précipiter sur le premier vaccin disponible, sachant que d’autres arriveront probablement par la suite. Affaire à suivre !

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      @solène : en effet, merci pour ta précision qui est très juste. C’est en effet un ensemble de causes assez large. Les rejets médicamenteux dans l’environnement (antibios, hormones) sont clairement nocifs pour la santé humaine.

  • VAP

    Ooooh ! Et un si grand merci Marie ! 😚
    En commençant l’article, moi professionnelle de santé, et « vaccineuse d’enfant », je me suis demandée si j’allais être de celles qui allaient se désabonner ou qui allaient continuer à te lire.
    Je te remercie vraiment pour cet article clair, et te remercie de signaler que les sources « RTL » et « Youtube » ne sont pas des sources à proprement parler scientifiques de recherches. Convaincre des parents « antivax »…ça prend un temps fou, et souvent, j’ai l’impression de perdre mon temps…parce qu’ils ne reviennent jamais…parce que l’écrire dans le carnet de santé en signant et en signifiant le refus parental malgré une explication des bénéfices et des risques…ce n’est pas trop apprécié. Mais peu importe. Chacun ses responsabilités. En réalité, ce n’est probablement pas du temps perdu, c’est juste une sensation que j’ai. Ces explications sont nécessaires. Et même s’ils s’accrochent, le message fera un jour son bonhomme de chemin. Un jour où ils seront touchés de près ou d’un peu moins près par ces maladies évitables… et ils diront « si on avait fait d’autres choix »… C’est la vie, et parfois, les décisions prennent du temps.
    La législation a changé. Elle n’aide pas les professionnels. Mais bon… enfin….
    En tous cas, merci pour tes mots. Je vais les relire. Ils me font du bien.

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      Merci 😀
      Sur instagram, les personnes qui ont commenté ou qui ont témoigné disent qu’elles ont parfois changé d’avis, ou qu’elles ont pris le chemin opposé à leurs parents antivax. et parfois, la rencontre de la maladie dans l’entourage peut permettre de changer radicalement. Ce n’est pas si rare. En tout cas bravo pour ton travail, j’imagine que ce n’est pas simple tous les jours.

  • VAP

    Ah oui. Super super important….
    Nota Bene = je n’ai pas de Rolex. Je n’ai pas de conflit d’intérêt. Je n’ai pas d’action auprès des laboratoires. Je n’en touche pas de cadeau. Je ne pars pas en voyage gratos. Et je ne me fais pas inviter au resto par les représentants.
    Je pense juste aux enfants et à la santé publique. 🙂

  • charlotteauxpetitspois

    Merci pour cet article non seulement très fouillé et très juste mais surtout très drôle. 🙂

    J’aime assez bien l’idée selon laquelle la vaccination est comme un parapluie que chacun peut ouvrir individuellement mais qui protège au-delà de la personne et qui permet, si tout le monde se vaccine, de protéger toute la population même la partie qui ne peut pas se faire vacciner (prématurés et nouveaux nés les premiers jours de vie, personnes sous immunosupresseur pour maladies auto-immunes…).

    Par ailleurs, la large couverture vaccinale a permis d’éradiquer la variole qui n’est quand même pas la maladie la plus cool de l’univers quand on voit les ravages que cette maladie a fait. Par contre, l’absence de couverture vaccinale nécessaire (malgré les efforts de l’OMS) n’a jamais permis d’éradiquer la rougeole. Bref, se faire vacciner c’est aussi permettre d’éradiquer complètement certains virus dangereux pour l’homme.

    Bon et concernant le vaccin contre le covid, je suis assez effarée de voir certains affirmer haut et fort qu’ils préfèrent voir ce que le vaccin fait à long terme sur les autres avant de le faire eux-mêmes. Pardon mais, WTF, ce sont les mêmes personnes qui se plaignent des masques, du lavage des mains et du confinement. Je trouve qu’il y a beaucoup beaucoup beaucoup d’individualisme qui se manifeste dans la gestion de cette crise. C’est comme considérer que si tout le monde se confine, alors toi tu ne dois pas le faire. Ca m’énerve très très fort. La technique vaccinale est connue depuis longtemps et surtout, même si les enjeux financiers pour les firmes pharma sont évidents, certaines institutions sont là pour faire garde-fous (l’OMS, l’UE, les agences de médicaments nationales,…). Bref, perso, dès que le vaccin sera dispo et que les personnes à risques auront été vaccinées prioritairement, je prendrai mes responsabilités et mes ovaires en main pour faire un petit trou dans ma peau afin de me protéger et de donner une chance à l’humanité de se débarrasser de ce foutu virus.

    Voila voila.
    Vous l’aurez compris… Je suis provax. 🙂

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      Merci Charlotte !
      Pour le vaccin Covid, comme je le disais plus haut je pense que plusieurs vaccins assez différents seront disponibles. On aura un peu plus le temps de réfléchir. Bon, s’ils arrivent à les produire, parce que c’est pas gagné non plus…

  • elisamarnet

    Je ne sais pas vraiment pourquoi en fait, nous n’avons jamais été « militants » dans la famille mais ça a toujours été clair, j’ai confiance dans les vaccins. Un temps quand il y a eu le début des polémiques je me suis interrogée, j’en ai parlé à plusieurs médecins (mon médecin de famille, notre pédiatre, etc…). ça m’a permis d’avoir des infos assez claires, et mon taff de journaliste (surtout en ayant bossé dans le domaine de l’enfance) m’a apporté de belles rencontres dans ce domaine qui ont achevé de me « rassurer » si tant est que j’avais besoin de l’être. Après je peux comprendre aussi la méfiance de certains, tant qu’ils sont ouverts à la discussion. Je fais en mon âme est conscience…ma pédiatre par exemple me parlait du vaccin contre la méningite, celle dont le vaccin n’est pas obligatoire, elle est assez choquée de voir qu’en 6 mois nous sommes juste deux couples à avoir fait vacciner notre enfant…ayant presque vu le décès en direct d’une petite fille de cette maladie dans mon entourage, je peux dire que je n’ai pas hésité 1 seconde. Les expériences jouent aussi sur ces réflexions.

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      Franchement, je comprends que l’on puisse être inquiété par ce que l’on entend dans les médias et que l’on éprouve des réticences, c’est légitime. Ce que je déplore, c’est qu’assez souvent les personnes en proie au doute ne choisissent pas les bons interlocuteurs ni les bonnes sources d’infos. C’est tellement dommage, parce que l’impact sur la santé publique est vraiment délétère. Comme tu le sais, la gravité de la méningite est telle que je ne comprends pas la réticence envers ce vaccin.

  • Sanchez

    Vous allez me trouver débile et dénuée de réflexion mais je ne me suis jamais posee la question d’être pour ou contre le vaccin. S’ils sont obligatoires c’est qu’ils sont nécessaires. Y’a pas à réfléchir ni à douter.je fais vacciner mes enfants et même moi je suis à jour de mes vaccins.
    Mais bon je trouve drôle qu’une démarche médicale obligatoire préservant la sante de nos enfants fasse polémique. Je trouve que sur certains sujets nous poussons à l’extrême la liberté d’expression au point parfois d’en être ridicule. Remercions le professionnel qui fait douter certaines populations avec ses 50 cas dans le monde.

    Bref article au top comme d’habitude. Ce blog est pour moi un moment de détente et de réflexion légère tant les sujets sont bien amenés et travaillés. J’ai hâte de lire le prochain article.

    Bravo et je suis PROVAX

    • docteurmamangue

      Sur le fond, je suis évidemment 100% raccord avec ce que tu as écrit. Et c’est un sacré boulot de déconstruire certaines croyances. Ça nous prend un temps fou en consultation.
      Sur la forme (et je sais que c’est ton style que par ailleurs moi j’apprécie), je me demande si certains antivax modérés, ceux qui pourraient comprendre et être convaincus par les données objectives, ne risquent pas de se sentir agressés par le ton utilisé. Et donc ne pas aller au bout de cette lecture qui leur serait bien utile.
      En ce qui concerne mon expérience pro, je trouve qu’il y a quand même de moins en moins d’enfants non vaccinés depuis l’obligation. Réflexion partagée il y a peu avec mes collègues. Et aussi que parmi les familles qui ne font pas vacciner leurs enfants, il y a des gens qui ont juste vraiment peur. Je pense en particulier à une famille dont le premier a fait un syndrome de Guillain Barré 15 jours après un vaccin et qui refuse pour le moment de faire vacciner le second. Dur dur d’être dans le fait avec eux (A savoir que ce syndrome serait probablement survenu quand même ou un peu plus tard), quand les affects sont aussi puissants. Mais j’y travaille et je ne lâche pas l’affaire ! Bref, il y a encore des gens qui remettent en cause les vaccins mais je trouve qu’on les convainc un peu plus facilement qu’avant.
      Ah et j’ai pas de Rolex non plus! Mais sans regret, c’est pas mon style!

    • Marcounet

      Je crois qu’il est typiquement français de refuser de faire quelque chose simplement parce que c’est obligatoire. Un des meilleurs moyens de pousser nos compatriotes vers la vaccination de masse serait de leur dire que c’est interdit 😀

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      @docteurmamangue : oui, je me doute que certains antivax pourraient ne pas apprécier, mais je refuse de changer mon style ! :-)) après, je crois que les personnes qui de bonne foi se questionnent, ne sont pas contre les arguments qu’on peut leur proposer. A dire vrai, je comprends complètement qu’on s’interroge et qu’on consulte plusieurs sources. Mon avis n’est pas qu’il faut signer un chèque en blanc aux boîtes pharmaceutiques. Et comme tu le dis, si un de mes enfants avait fait un guillain-barré après un vaccin, quelle aurait été ma réaction ? Sincèrement, je n’en sais rien.
      A côté de cela vu la rareté de ces graves complications, je pense que les antivax sont peu nombreux à baser leur conviction sur un vécu traumatisant. Et le problème, ce ne sont pas les parents qui s’interrogent (que je ne considère pas comme vrais antivax), ce sont les nuisibles qui montent des pseudos-documents pour semer le doute chez des personnes qui sont perdues et ne savent plus à qui faire confiance. Mais cela démontre encore plus la nécessité d’un suivi médical personnalisé, avec un médecin de famille qui tisse une relation de confiance avec son patient. C’est vraiment essentiel, même si l’effet ne se fait sans doute pas sentir à chaque consultation.

  • mamoundines

    article lu sur conseil de maman lempicka et MERCI!
    De base je suis provax puis il y a eu tous ces débats et j’étais toujours provax mais avec des doutes. Et s’ils avaient un peu raison les antivax? Quand on voit des videos antivax ou provax menées par des biologistes/pharmaciens/docteurs, je me dis : qui a raison? Parce que moi je ne suis pas biologiste, pharmacienne ou médecin. donc c’est compliqué d’être critique.
    Alors merci pour cet éclairage de lanterne qui fait du bien.
    Bon…par contre…je ne suis pas vaccinée contre la grippe tout en bossant en milieu médical. Mais personne n’est parfait!
    et je vote pour la vaccination contre le papillomavirus pour les garçons aussi!!(au cas où quelqu’un voudrais mon humble avis sur la question).

    MERCI.

    • petitsruisseauxgrandesrivieres

      Merci beaucoup ! Vous avez raison, certains professionnels de santé s’engouffrent dans la brèche. C’est très perturbant pour les patients. Sans doute que cela leur apporte de la notoriété ? En tout cas, ce sont rarement d’excellents médecins et quand on reprend leur historique on trouve pas mal de casseroles à leurs fesses 🙂
      Pour la grippe, ce n’est pas moi qui vous le reprocherai car je n’ai jamais fait le vaccin et je ne l’ai jamais attrapée. Si un jour je l’attrape, je pense que je changerai d’avis ! Et pour le HPV, c’est une excellente chose, tous mes enfants en bénéficieront.

  • Marcounet

    Comme disait ma chère tante, « la liberté est libre ». En clair, je n’oblige personne et je ne m’oblige à rien sauf pour ce qui est du respect dû aux autres.

    Ton article réveille en moi deux sentiments contradictoires.
    L’idée que Mme ou M Bac+9 a fabriqué un produit, que Mme Bac+10 ou 12 va me l’injecter dans le derrière et que moi Bac tout court (et encore, au rattrapage), je n’ai pas besoin de savoir ce qu’il y a dedans vient titiller ma paranoïa naturelle.
    En revanche, lorsque tu cites diphtérie, tétanos et polyo, c’est plutôt : « Ben, on me l’a fait, celui-là et je n’en suis pas mort, bien au contraire. Alors pourquoi ces gens sont contre ? »

    Le vaccin anti-covid va ouvrir un autre débat dans ma petite tête :
    1) C’est tout nouveau, ça vient de sortir. Qu’est-ce qui me dit qu’au final, ça ne va pas faire plus de mal que de bien ? (Chassez ma paranoïa naturelle, elle revient au galop)
    2) En même temps, si jamais ça marche et que ça tue toutes ces vilaines petites bêtes, je ne refilerai pas le virus à ma femme, à mes collègues, à mes voisins dans le bus ni aux autres clients du centre commercial et surtout, ça marche dans les deux sens.
    3) Oui mais est-ce que c’est vraiment fiable ?
    4) D’un autre coté, si je ne le fais pas…

    « Dormez en paix, braves gens, il est deux heures et tout va bien ! ».

    Bon, le réveil sonne à 5 h 30 (véridique !), je ferais mieux de dormir.
    De toute manière, le mieux, c’est de me faire vacciner.
    Ou pas.
    Quoi que…

    Et c’est reparti !

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      Mais le fait de ne pas être médecin n’implique nullement de ne pas savoir ce qu’il y a dans ton vaccin. D’ailleurs tu trouves la composition en tapant son nom dans ton moteur de recherche préféré, quels adjuvants, si c’est un vaccin comportant des protéines, des virus atténués, inactivés… Pour les vaccins anciens, comme tu le dis la question se pose peu. Pour le vaccin covid comme tu le soulignes c’est très récent, et on ne sait pas grand chose pour l’instant. Se questionner est légitime comme je l’ai déjà répondu plus haut. Il faudrait déjà savoir comment va évoluer l’épidémie dans les mois à venir. En dehors du vaccin Pfizer, une dizaine d’autres sont également en test, il est donc probable que nous aurons le choix entre 3 vaccins environ !
      (Mais pourquoi donc poncer ta gouttière grands dieux ?)

  • Marcounet

    J’oubliais, à propos de l’aluminium : je viens de passer deux jours à poncer ma gouttière. Même masqué, j’ai sans doute avalé plus de métal qu’on n’en trouve dans une dose de vaccin.

  • Viviane

    Merci pour cet article très claire et pédagogique.
    Il est bien possible que l’antibiothérapie n’ait été qu’une parenthèse heureuse de l’histoire de l’homme, et que nous arrivions assez vite à une antibiorésistance qui obligera à s’en passé. Un numéro récent de Science et pseudoscience, excellente revue, l’avait évoqué récemment. Auquel cas ce sera l’occasion de se rappeler à quel point les antibiotiques sont utiles.
    Pour les vaccins, tu prêches une convaincue (31è vaccin contre la grippe cette année, mais je suis profession de santé).

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      Il en est sans doute des antibios comme des cultures intensives : il va sans doute falloir procéder à une jachère pour que les bactéries perdent leurs gènes de résistance ? Je ne sais pas si c’est possible.

  • CéciliAcidulée

    Je n’avais pas encore eu le temps de te féliciter pour cet article, c’est chose faite à présent. Je fais partie des provax mais, parce qu’il y a un mais, je suis aussi de ceux qui s’interrogent sur la rapidité de sortie d’un tel vaccin. J’ai beau savoir que des millions d’euros et de dollars ont été mis sur la table, que des chercheurs y ont bossé jour et nuit, je redoute que la course à « C’est moi qui l’ai trouvé le premier » et la pression exercée sur les labos fassent plus ou moins l’impasse sur des tests très poussés. Aussi, et je l’avoue en toute honnêteté, je n’ambitionne pas de faire partie des premiers vaccinés…

  • Martin

    Bonjour, je ne suis ni contre ni pour les vaccins.
    Je suis juste souvent embêtée par ce discours pour ou contre.

    Ma médecin généraliste semble dire que certains sont importants, d’autres beaucoup moins. Elle avoue aussi que les recherches qu’elle a mené sont individuelles, que seul le calendrier vaccinal est présenté aux jeunes médecins sans explications complémentaires.

    J’ai toujours une question qui me trotte et à laquelle je n’aI trouvé réponse : pourquoi les doses de vaccins ne sont pas adapté au poids comme le doliprane : le vaccin est le même à 2 mois ou à 12 ans. C’est perturbant.

    Merci pour cet article bien renseigné 🙂

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      pour ma part, dans les 11 qui sont obligatoires je n’en vois pas de superflu. Je pense que le ressenti d’un médecin peut aussi dépendre de la population qu’il suit, de la zone géographique etc… tant de choses influent sur les épidémies.
      Concernant votre question : il n’y a pas de dose-poids pour les vaccins en effet, car le principe n’est pas d’atteindre une concentration sanguine optimale (ce qui est le cas des médicaments, on cherche à atteindre un concentration sanguine de la molécule; et le volume sanguin dépend directement du poids)
      pour le vaccin, on cherche à activer les lymphocytes « naïfs » qui sont extrêmement rares (c’est ce dont je parle au niveau des adjuvants). Pour les atteindre, il faut que les antigènes contenus dans le vaccins soient captés par des cellules qui vont ensuite dans différents ganglions (ceux proches du point d’injection) présenter les antigènes à ces lymphocytes. Et comme ils sont très rares, elles doivent en quelques sorte le « chercher » dans la foule. C’est comme si vous avez 10 personnes qui ont pour mission de trouver un enfant dans une foule : chacun doit avoir le petit carton descriptif permettant de reconnaître l’enfant recherché (et pas un autre). Je ne sais pas si je suis super claire 🙂

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      Il n’y en a pas. Une étude est parue en 1998, rétractée rapidement ensuite, mais le mal était fait. De très nombreuses études ont montré ultérieurement qu’il n’y avait pas de lien entre le vaccin de la rougeole et l’autisme. L’autisme est surtout lié à des facteurs génétiques. En revanche ce qui est sûr, c’est que cette publication a été à l’origine d’une baisse de vaccination contre la rougeole, et à des épidémies de rougeole, dont des morts. La rougeole n’est pas une petite maladie. Elle a beaucoup tué, jusqu’au milieu du XXe siècle.

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      Dans ce cas, la personne vaccinée va déclencher immédiatement une réponse immunitaire qui va empêcher la multiplication du virus dans son organisme. Donc oui, la personne vaccinée peut attraper le virus, mais elle ne fera pas la maladie car le virus sera éradiqué très vite. Et elle ne sera pas contagieuse car le virus n’aura pas le temps de se multiplier assez.

  • Miss Zen

    Bon pour une fois tu ne m’as pas fait rire mais tu m’as appris plein de chose. Je suis une provax déterminée mais en ces temps de vérités alternatives, il est bon de remettre les points sur le i et tu le fais brillamment…..Top et bravo !

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      Merci beaucoup 🙂 tiens, j’ai de la lecture en retard de ton côté, j’y vais ! 😉

  • Maelle

    Merci pour cet article.
    Déjà parce que j’aime tous vos articles (Comme je ne commente jamais, je peux jeter beaucoup de fleurs quand je le fais pour compenser.)
    Et aussi parce qu’il me donnera des billes pour la prochaine fois où je croiserai les amis anti-vaccins de ma Mère. (Ils sont aussi anti-masques, anti-école, anti… donc je doute d’arriver à les convaincre, mais au moins j’aurais bonne conscience d’avoir essayé.)

    Pour l’anecdote : ma Mère était farouchement anti-vaccins. Quand certains sont devenus obligatoire, notre homéopathe lui a fourni des anti-poisons à nous donner après la vaccination. Du coup, elle est persuadée que la vaccination n’a eu aucun effet. Et moi je reste persuadée que si, puisque l’homéopathie n’entre pas en contradiction avec la vaccination.
    Ça peut être une solution pour convaincre les antivax.

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      Merci beaucoup, j’adore quand les lectrices sous-marines remontent en surface !
      anti un jour, anti toujours 😀 vous vous en doutez, je ne suis pas non plus adepte des thérapies par des billes en sucre. Je n’ai jamais constaté le moindre effet sur mes enfants, en dehors du plaisir de suçoter des mini bonbons. Mais sans doute sont-ils des victimes collatérales de mon scepticisme avéré ?

  • Kaz

    Ça a déjà été dit, mais j’aime bien répéter des évidences : ton article est d’utilité publique ! Nous avons un petit préma à la maison, autant te dire que tous les vaccins obligatoires ont été faits dans les temps, et nous avons insisté pour qu’il bénéficie également du Bexsero – la méningite était la hantise de mes parents quand j’étais petite, elle l’est aussi pour moi… du coup je ne comprends pas pourquoi l’État ne met pas ce vaccin contre le méningocoque B dans les vaccins obligatoires ? Aucun pédiatre n’a su me répondre, peut-être aurais-tu la réponse ?

Je suis sûre que tu as plein de choses à me dire :

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