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Au fil de l'eau,  vie personnelle

Le principe de réalité

Quelle idée saugrenue de balancer un article en plein mois d’août, quand tout le monde a fui les jeux olympiques ou tente de noyer l’inflation dans un rosé piscine mélancoliquement siroté devant un mobil-home au soleil, n’est-ce-pas ? Mais c’est ainsi, l’inspiration vous saisit sans se préoccuper du calendrier, tant pis pour mes statistiques, que je ne regarde plus d’ailleurs depuis des siècles, car si le blogging m’a appris quelque chose, c’est bien que tout cela est vanité comme le dit d’ailleurs l’Ecclésiaste depuis 2300 ans au chapitre 1, verset 2, à l’époque où les réseaux sociaux n’existaient pas.

Donc, il y a un sujet dont je voulais vous parler depuis un bout de temps, mais les aléas de la vie m’en ont empêchée.

Lesquels ?

Le premier s’appelle Parcoursup. Nous avons eu la version Poupette en 2023 qui n’était déjà pas une mince affaire tant Parcoursup a le don d’engendrer des questionnements existentiels, que fais-je (tu bosses), quel sens donner à ma vie (en sortant de l’immeuble à gauche vers l’arrêt de bus), comment choisir (à pile ou face, ou laisse l’algorithme choisir pour toi), est-ce opportun de faire cette fac privée à 10 000 boules par an (non).

Nous avons eu la version Loulou en 2024.  C’est là que j’ai compris que la version 2023 était aussi insignifiante qu’un pique-nique saucisson-chips comparé à un dîner assis de 4 plats pour 15 personnes. Notre couple a résisté à Parcoursup 2024, ce n’est pas rien, car si le baby-clash est bien connu, je pense breveter le concept du parcoursup-clash (et vendre plein de bouquins et formations pour me faire de la thune sur le dos de la détresse parentale).

Donc, vous l’avez compris, je suis toujours mariée à l’homme de ma vie, qui depuis que son rejeton est fixé sur son avenir, semble avoir retrouvé un peu de sérénité (je vous jure, les mecs, hein, bon).

Ensuite, j’ai écrit un 2e bouquin, sur lequel j’ai sué sang et eau. Autant le premier était sorti avec une relative facilité, autant j’ai arraché chaque ligne de celui-ci avec les ongles. Comme il faut bien qu’il y ait des compensations à la souffrance, je le trouve vraiment très bien (je n’ai pas consulté mon éditrice pour écrire ces mots, elle aura sans doute un autre avis que moi, mais comme dirait Jean-Claude Dusse, sur un malentendu, ça pourrait marcher). Il vous faudra encore patienter quelques mois avant de vous délecter de cette prose sublime.

Tout ceci n’était qu’une introduction destinée à vous expliquer 1/ mon silence, 2/ pourquoi je m’entête à payer mon hébergement et mon nom de domaine pour des clopinettes.

Donc, je voulais vous parler d’un sujet qui me trotte dans la tête :  le sport chez la femme mûre en préménopause. Ne nous leurrons pas, bientôt je ne vous parlerai plus du tout d’enfants, les miens sont adultes ou trop grands pour que je puisse vraiment vous raconter des trucs marrants ou croustillants, car cela contreviendrait à leur intimité (Pourtant il y en aurait des trucs à raconter, ah ah !) Je parlerai probablement, dans le futur, de peau qui se relâche, de rides installées, d’alternatives au botox, de fuites urinaires, de sécheresse vaginale, et qui sait ? peut-être que j’aurai un partenariat avec Téna. Et après tout, vous vieillissez avec moi, donc nous serons raccord. Mais pour l’instant : place au sport.

Vous le savez, j’ai déjà par le passé fait une tentative de natation avec palmes qui a duré ce qu’elle a duré. C’était déjà mieux que rien. En fait, ce qui a fini par me rebuter dans la natation, ce fut le temps requis pour le trajet, déshabillage, douche, séchage, rhabillage. 1h30 au total pour 30 minutes dans l’eau : pas rentable. Cependant, la découverte que moi aussi, je pouvais parvenir à raffermir mes cuisses, a déclenché quelques velléités dans mon subconscient.

Ensuite, j’ai commencé à courir : là encore, ma motivation a faibli, d’une part parce que mon mari, avec qui je courrais, a cru bon de se flinguer les genoux en jouant au jeune homme au tennis; d’autre part, parce que faire des tours de stade est quand même prodigieusement chiant. Je ne sais pas qui sont ces gens pervers qui en retirent du plaisir (du PLAISIR !), mais ils ont sûrement un problème. Et puis, le confinement est venu fort à point, et là, bien à contrecœur, j’ai du cesser, hélas, toute activité sportive. Quelle tristesse.

Mais bon. Je me trouvais quand même face à un dilemme cruel : comment concilier mon amour de l’apéro, et mon souhait d’avoir des cuissots d’une consistance un peu plus ferme que du chamallow ?

Vous pouvez pensez que cela fait beaucoup d’atermoiements pour pas grand ‘chose, et que je tente de dissimuler un manque cruel de volonté, voire une paresse toute banale, sous les oripeaux respectables de la réflexion intellectuelle (et vous n’auriez pas tort). Mais j’ai une excuse ! Un trauma d’enfance, en la personne d’Angela B., qui sévissait comme prof de gym dans mon école, à partir de 1980.

Cette prof me détestait, tout comme elle détestait les autres enfants de ma famille et de mon quartier. Je pense qu’elle me détestait un peu peu plus que les autres, parce que j’étais la plus jeune, et qu’elle s’était déjà enquillé une kyrielle d’enfants peu ou prou de la même provenance. Quel était notre crime à tous, notre tare particulière, notre insupportable défaut ? Etions-nous insolents, perturbateurs, harceleurs, brise-fer ? Que nenni. Simplement, nos parents n’étaient pas militants au parti socialiste, vous savez, ce parti politique aujourd’hui disparu, dont le symbole était une rose rouge, et ils avaient préféré voter pour Giscard que pour Mitterrand, comme 48.24% des électeurs ayant exprimé leur suffrage. Et cela, pour Angela, socialiste de coeur et d’âme, suffisait pour être désagréable et ostensiblement injuste avec nous.

A force de l’entendre me répéter que j’étais nulle en saut en longueur, en course, en gym, en corde et en lancer de poids, j’ai pris de la ferme résolution de toujours mépriser le sport, qui ne visait qu’à développer le corps, et de me tourner exclusivement vers la lecture qui m’apportait bien plus de joies. J’ai tenu parole jusqu’à l’âge adulte, c’est-à-dire, jusqu’après la naissance de mon 3e enfant.

Angela B s’est pointée des années après dans ma maison d’enfance, un été, alors que je me trouvais là par hasard en vacances, déjà mère de famille. Elle venait pour le recensement. Je ne sais pas si elle m’a vraiment reconnue, ça faisait plus de 30 ans que j’étais passée sous ses fourches caudines. Elle a été tout sucre tout miel, et je me souviens m’être dit que c’était quand même une sacrée conne, faux-cul comme pas une par dessus le marché. Comment est-ce qu’on peut oublier à quel point on a été injuste et gratuitement méchante avec une petite fille timide ? Un peu plus tard, j’ai farfouillé un peu sur google – googliser les personnes de mon passé est un de mes péchés véniels, ne venez pas me dire que vous ne faites pas pareil -, et je suis tombée sur une petite vidéo où elle racontait comment elle avait fui l’Espagne avec ses parents durant la guerre civile. Angela aussi avait ses traumas d’enfance, mais c’est quand même dommage quand on est prof de sport, de réussir à susciter une aversion pour le sport chez ses élèves.

Voilà donc la raison qui m’a servi durant des années pour éviter de me bouger les fesses.

Cependant, l’évidence a fini par me rattraper : avec mon travail, essentiellement sédentaire, et mon mode de vie, il est illusoire de croire que mes muscles vont se raffermir par l’action du Saint-Esprit (ce serait chouette, pourtant, et assurerait à l’Eglise un nombre conséquent de fidèles). Illusoire également de penser qu’en me dirigeant inexorablement vers le demi-siècle, mon corps ne subira pas les affres du temps (alors que mon esprit, lui, se renforce chaque jour qui passe, c’est un peu injuste). Rester fidèle à mon serment d’enfance, outre qu’Angela s’en carrait comme de sa première culotte, aurait pu nuire à ma santé, et mon mari refuse d’être veuf. Que ferait-il des gosses, je vous le demande ?

Et puis, mes attentes envers le sport ont quelque peu évolué.
Quand j’avais 20 ans, mon but aurait été de devenir méga-bonnasse pour être une meuf cool et secrètement jalousée, mais admirée pour son postérieur brésilien et sa capacité à traîner derrière elle une kyrielle de mâles, suspendus à ses talons comme une collection de jolis porte-clés.
Quand j’avais 30 ans, ç’aurait été d’être une jeune femme déjà mère sur laquelle la maternité n’avait pas de prise.
Quand j’avais 40 ans, ç’aurait été d’avoir une hygiène de vie saine et tonique, et une routine exigeante et vivifiante comme toutes ces influenceuses qui se lèvent à à l’aube pour aller courir une heure et rentrent préparer des pancakes maison aux baies sauvages bio pour le petit-déjeuner de leurs 4 enfants, qu’elles instruisent en famille bien évidemment, parce que tout cela n’est qu’une question de mindset.

Vous savez que mon mantra dans la vie est de revoir mes ambitions à la baisse : maintenant, ma seule ambition en faisant du sport est de ne pas avoir mal au dos. Petit sans doute, mais réaliste.

Je pensais également à ne pas claquer trop de fric dans des abonnements ou équipements qui resteront au placard. Je fus aidée dans ce cheminement par le réalisme qui a fini par me rattraper, et mes lectures féministes qui ont remis en perspective l’importance de conserver le plus tard possible un corps de jeune fille (je parle du livre de Fiona Schmidt, Vieille Peau, dont je vous recommande chaudement la lecture).

PAR CONSEQUENT, (ouf, pensez-vous, elle arrive enfin au but), j’ai recommencé à courir tout doucement. J’ai commencé par 10 à 15 minutes, en variant les parcours, car on ne va pas se le cacher : le jogging, ce n’est pas passionnant, alors autant varier le paysage et ne pas s’infliger le sol rouge et désespérément morne du stade, ce qui relève du pur masochisme. Je ne me suis jamais fixé aucun objectif de vitesse ou de distance parcourue. Seul compte le temps. Je suis arrivée progressivement à 25, puis 35 minutes. De temps en temps je lisais les articles de ma comparse Lexie Swing, qui poursuivait au-delà de l’Atlantique le même processus que moi. Cela me rassurait de lire une version réaliste du jogging, loin des récits extatiques de certaines qui courent leur semi-marathon 3 mois après avoir débuté, ce qui vaudrait bien une insulte  et une bonne paire de baffes.

Pourquoi le jogging ? Parce que ça ne coûte qu’une paire de baskets, parce qu’on place ses séances quand on veut, pour la durée qu’on veut. Et puis, comme je m’en rends compte particulièrement en cette chaude période d’août, c’est le sport idéal par temps gris, frais, légèrement pluvieux, moche, froid, soit l’essentiel de la météo de septembre à juin en région parisienne.

En septembre dernier, j’ai également commencé le pilates en cours collectif. Certains aspects du yoga complètement perchés, à base de discours mystico-énergético-holistiques, ne me convenaient pas. L’écoute des podcasts de Delphine Saltel à ce sujet m’ont confirmé que ce n’était pas pour moi. Le pilates était la bonne option.

J’ai la volonté d’une huître et la persévérance d’une mouche : franchement, entre lire un bon roman tout en grignotant des cacahuètes, vautrée dans le canapé, et suer en faisant des squats, vous choisiriez quoi ? Je ne vaux pas mieux que vous. Du coup, le cours collectif de pilates du mardi soir est fait pour moi : la prof nous motive, se moque gentiment de nous, et nous promet que nous échapperons à la prothèse de hanche – ce qui est un argument massue quand on a parcouru comme moi les degrés qui mènent à la résignation de notre finitude corporelle.
Je n’en dirai pas autant du prof du samedi matin, qui est certainement excellent, mais surtout prodigieusement soporifique. A chaque cours, j’avais envie de lui crier que je ne payais pas une inscription pour respirer 15 minutes allongée sur mon tapis en position du cadavre, vu que respirer, c’est quand même ce que je fais 24h sur 24, et avec un certain succès vu que je suis en vie depuis bientôt 48 ans, y a t’il vraiment besoin de venir en cours comme ça ? Exit, donc, le pilates du samedi, place à la zumba en septembre. Moralité : parfois, c’est le prof qui ne vous convient pas, pas le sport.

Voilà, l’année 2023-2024 a été celle qui me vit débuter timidement pour de vrai le sport, remise du traumatisme Angela. Je suis passée du néant à 3 ou 4 petites séances de sport cumulées par semaine. Je ne dirais pas que j’aime ça : les gens qui se targuent d’aimer courir demeurent pour moi une espèce animale étrange. Mais, curieusement, j’ai envie d’y aller, sans aimer ça. Là où certains ont le plaisir sans le désir, moi j’ai le désir sans le plaisir. C’est toujours mieux que rien.

Il faut absolument que tout le monde le sache ! je partage :

18 commentaires

  • Lexie

    Bravo pour ta persévérance ! Mon chum, à qui je mentionnais avoir toujours un ou deux kilos à perdre, m’a demandé comment je pouvais n’avoir rien perdu avec tout ce que je cours. « Ben parce que ça me donne faim de courir », ai-je répondu benoîtement. Bref, au moins ça compense l’apéro, c’est déjà ça ! Ce que j’ai découvert tardivement, c’est que pour développer ses capacités, il vaut mieux courir lentement (principe de l’endurance fondamentale). Ca m’a permis de commencer à apprécier vraiment la course pendant, et pas seulement après avoir couru 🙂

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      je m’en suis rendu compte ! Et d’ailleurs je fais très attention à ce que j’écoute (je suis incapable de courir sans qqch dans les oreilles), parce que la musique trop punchy m’incite à courir trop vite et donc, à arrêter tout aussi vite. Rien de tel qu’un petit podcast pour tenir la longueur ! Je n’ai pas maigri non plus, mais je pense que je me me muscle – et le muscle pèse lourd !

  • Laurence

    Je déteste la course à pied. Je ne comprends pas les gens qui font ça plusieurs fois par semaine, c’est d’un ennui ! Mes parents étaient allergiques au sport, donc enfant j’étais nulle en EPS et je n’ai pas fait grand chose à ce niveau jusqu’à ma dernière expat. J’ai attaqué le vélo pour mon nouveau travail, parce que c’était ma seule activité possible dans mon emploi du temps de maman de 2 enfants, et puis parce que ça fait faire des économies (pardon je me trompe d’argument : c’est écolo). 20km aller-retour, d’abord 2 fois par semaine. Ensuite tu constates les effets sur ton corps, tu passes à 3 fois, puis à 4, puis ton corps te rappelle qu’il ne faut pas trop faire la maligne parce que le combo tu n’as pas l’équipement hors de prix+tu passes trop de temps sur une selle = une irritation de l’espace qui traumatise ton entrejambe pendant 2 semaines… l’expat est finie et j’ai quitté ce boulot, mais je fais mon possible pour combiner 1 sortie vélo + 1 session de course à pied (en me faisant violence)+ autre chose comme du pilâtes/yoga par semaine et ça fait un bien fou. Bref, ce long roman pour dire que moi aussi à 37 ans + 2 enfants (oui j’aime les additions) j’ai enfin compris qu’une routine sportive est essentielle à ma santé mentale, et que pour moi non plus ce n’est absolument pas une question de performance (je cours trèèès doucement 😂)

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      Ah, j’aurais bien aimé pouvoir aller bosser en vélo, hélas j’ai un véto de mon mari, pour la même raison : il ne veut pas être veuf et il y a beaucoup de circulation sur mon trajet. Chouette en tout cas que tu aies trouvé ce qui convenait à ton rythme de vie !

  • Myriam M.

    Quelle joie de te lire ….. je faisais pas mal de sport même si j’avais été moi aussi traumatisé par une entraîneuse de natation qui m’avait humilié devant toutes les filles longilignes qui pouvaient s’entraîner tous les jours moi j’étais scoute et pas question de m’enfermer tous les dimanches dans une piscine pour nager 5 mn sur la journée
    Juste avant le confinement j’ai eu un claquage en voulant protéger mon dernier que j’avais dans les bras. Et après pour reprendre le rythme avec un dernier avec handicap avec le rythme que tu as perdu bref la cata et puis c’est le cercle infernal car tu n’as plus d’énergie et comme toi la pré ménopause précoce qui se rajoute les kilos en trop
    Mais cette semaine j’ai fait l’ascension d’un sommet franchement j’en ai bavé mais tout a changé car je me suis rendue compte que mon corps était capable et qu’en plus ça me donnait de l’énergie et à quelques jours de mes 48 ans je vais m’y remettre
    Et ton message ce matin me confirme

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      On a le même âge, et 48 ans c’est vraiment jeune en fait ! c’est vraiment important de se préserver quelques moments pour soi – mais je sais que dans ton cas, c’est compliqué. J’espère que tu vas parvenir à trouver le sport qui te convient, au moment qui te convient !

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      Merci Vio ! Bonnes vacances, de quoi faire le plein d’énergie et de motivation pour la rentrée ! <3

  • Larribe

    Voui, voui voui, le sport, y paraît qu’ c’est bon pour la santé. C’est ce que m’a dit mon ostéo pas plus tard que ce matin. Mais bon, cette année, j’ai pas eu le temps (écriture d’un livre + Parcoursup2024, on se comprend). À la rentrée, je m’y remets, mais pas question pour moi de courir, j’y arrive pas ! Piscine et art martial au programme. Reste à savoir si je vais avoir l’énergie… de m’y inscrire 🙂

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      Le premier pas est en effet fort coûteux ! mais après, c’est une satisfaction 🙂

  • Picou

    Bon ben moi, armée d’un bon cancer en rémission j’ai dû sérieusement me pencher sur la question et m’y coller (pas d’angela chez moi, ma détestation de l’affaire était innée…). Pas de jogging mais de la marche et du vélo elliptique, et surprise après plusieurs mois de pratique : je déteste toujours autant ça 😭

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      Ce sont les recommandations des médecins pour toi ? Pourquoi spécialement le vélo elliptique ? Ce n’est pas très fun en effet !

  • MarieDesAlpes

    Très très contente de retrouver ta prose inimitable ! Je n’aime pas courir, je marche (en montagne ouaiche) et je fais du yoga (pas perché). Mais la course, non !!!! Vivement ton prochain post, et merci !

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      Merci pour cet accueil enthousiaste ! et bravo pour cette sportivité 😀

  • Maman Lempicka

    Toujours un grand bonheur de te lire, même en plein mois d’août!
    J’ai beaucoup ri à la lecture de tes objectifs sportifs déclinants. Tu as du mérite de t’y remettre après une si longue pause. De mon côté pas de course à pied mais 30 à 50 km de marche par semaine et de la muscu douce à côté en cours collectifs avec des copines (ça aide!) et des profs qui déchirent (barre à 12/14 kg pour les squats, à 10 kg pour le dos et poids du corps). Le renforcement musculaire a changé ma vie. Déjà mon dos a augmenté de volume, je n’arrive plus à fermer certaines robes. Mais surtout je n’ai plus jamais mal au dos (et tu connais mes antécédents). Mes épaules, mes cuisses, mes fesses se sont raffermies. L’idéal c’est vraiment ce que tu fais, combiner cardio et renforcement (par Pilates ou autre) parce que le cardio muscle surtout le cœur (c’est très important aussi) et contrairement aux idées reçues (clin d’œil à Lexie ci-dessus) ne fait pas maigrir.
    Il me reste à te souhaiter bon courage et surtout de la persévérance!
    Vivement ton livre (tu m’intrigues!)

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      Mais quelle joie de te retrouver fidèle au post (au poste), alors que j’ai vu que tu avais désactivé ton blog, un jour que je me remémorais avec nostalgie tes écrits !
      30 à 50 km par semaine, tu veux dire que tu te déplaces uniquement à pieds, tu vas travailler à pieds aussi ? ça fait un sacré bout de chemin quand même. Pour le renforcement musculaire, je crois que l’effet de groupe est la clé du succès, car c’est quand même assez ingrat. J’admire celles et ceux qui font cela seuls chez eux, cela demande une volonté de fer que je suis loin d’avoir. Je me dis aussi que si j’avais un travail plus concret, comme maçonne, agricultrice ou factrice, je n’aurais pas besoin de ces artefacts sportifs, mais bon ! Tu en sauras plus sur le bouquin, mais tu en sais déjà un peu puisque nous en avions discuté !

  • Marina

    Il me motive, ce post ! j’ai essayé la course à pied cet hiver pour me découvrir vite un psoas à la hanche et j’avoue avoir été ravie de devoir arrêter : quel ennui, la course à pied. Mais je n’ai toujours pas résolu quelle est la bonne formule pour moi pour combiner cardio, renfo, mon manque de temps et ma grosse flemme pour le sport. Pour les cours, après avoir essayé une subscription chez moi – quel gâchis d’argent – je vais essayer de me trouver aussi 1 ou 2 cours collectifs par semaine où j’aurais au moins la grâce de culpabiliser si j’y vais pas. Le désir sans le plaisir, c’est un bon mantra pour le sport!

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      le fun de la course à pieds est en effet limité. On peut se rattraper un peu avec les passereaux, les écureuils, les promeneurs de chiens… Bon courage à toi !

Je suis sûre que tu as plein de choses à me dire :

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