Les petits ruisseaux font les grandes rivières

La vraie vie d'une famille recomposée et nombreuse ! Humeurs, désastres, humour, élucubrations et lectures en vrac.

  • Accueil
  • Le livre
  • en vrac
  • couple-famille
  • marmots
  • vie personnelle
  • Au fil de l’eau
  • Lecture
  • Infos – Contact
  • le coin du bouquiniste !
  • Accueil
  • Le livre
  • en vrac
  • couple-famille
  • marmots
  • vie personnelle
  • Au fil de l’eau
  • Lecture
  • Infos – Contact
  • le coin du bouquiniste !

Archives

  • janvier 2023 (2)
  • mai 2022 (1)
  • avril 2022 (1)
  • mars 2022 (2)
  • janvier 2022 (2)
  • octobre 2021 (1)
  • septembre 2021 (2)
  • juillet 2021 (1)
  • juin 2021 (3)
  • avril 2021 (1)
  • février 2021 (1)
  • janvier 2021 (1)
  • novembre 2020 (1)
  • octobre 2020 (1)
  • septembre 2020 (2)
  • août 2020 (2)
  • juin 2020 (2)
  • avril 2020 (3)
  • mars 2020 (3)
  • février 2020 (2)
  • janvier 2020 (2)
  • décembre 2019 (2)
  • novembre 2019 (3)
  • octobre 2019 (4)
  • septembre 2019 (2)
  • août 2019 (3)
  • juillet 2019 (3)
  • juin 2019 (2)
  • mai 2019 (2)
  • avril 2019 (2)
  • mars 2019 (3)
  • février 2019 (2)
  • janvier 2019 (2)
  • décembre 2018 (3)
  • novembre 2018 (2)
  • octobre 2018 (4)
  • septembre 2018 (4)
  • août 2018 (3)
  • juillet 2018 (5)
  • juin 2018 (5)
  • mai 2018 (4)
  • avril 2018 (4)
  • mars 2018 (5)
  • février 2018 (4)
  • janvier 2018 (8)
  • décembre 2017 (5)
  • novembre 2017 (11)

Étiquettes

#balancetonporc #metoo Accouchement affaire weinstein aimer anniversaire antivax avoir du temps beauté belle-île-en-mer breizh bretagne bébé concours confinement coronavirus couple enfants famille fatigue lecture lessive livre livres mer mère parentalité positive parents partir quarantaine rencontre romans sommeil temps libre vacances vacances en famille vaccination vie quotidienne voyage week-end week-end amoureux zéro déchet éducation éducation bienveillante éducation positive
  • touriste,  vie personnelle

    Vacances en conditions extrêmes

    / 27 août 2018 / 19 Commentaires

    Non, je n’ai pas été attaquée par un essaim de frelons ; Non, je n’ai pas été emportée par les 40e rugissants de la Méditerranée ; Je n’ai pas péri étouffée dans un…

    lire la suite

Abonne-toi !

Tu ne peux plus te passer de ma prose, tel Ulysse irrésistiblement attiré par les sirènes ? C'est par ici !

Acheter mon livre

A la FNAC

Chez Les Libraires

Chez Cultura

Chez Decitre

Sur Amazon

Je suis sur Facebook !

sur Insta je vends du rêve en barre :

prgr_le_blog

Hier soir Chaton a voulu préparer une surprise. « Maman, me dit-il, tu peux m’imprimer des cœurs ? je veux faire un cadeau. Devine pour qui c’est ? » Et il me regarde avec son petit sourire trop craquant et ses fossettes aux joues. Je cite quelques prénoms, avant de trouver le bon. « C’est pour N. » me dit-il, avec un grand sourire et les yeux qui pétillent. N., son meilleur copain, son complice de foot, celui qui est déjà venu dormir plusieurs fois à la maison, un bon petit gars avec des parents charmants.
Et le voilà parti à colorier ses cœurs et faire son petit pliage pour emballer son précieux cadeau : une carte Pokemon dorée trop classe (ne me demandez pas laquelle, je ne sais pas). Il s’est appliqué, a passé du temps dessus, a rajouté quelques cœurs collés aux coins pour faire plus joli. Le petit paquet trône sur la bibliothèque en attendant le retour de N. de vacances.
En voyant ce joli cadeau dans lequel il a mis tout son cœur et plein de cœurs, je me demandais pour combien de temps encore, il oserait faire des dessins avec des cœurs ET à destination d’un garçon. Combien de temps avant qu’un autre enfant, ou qu’un adulte, ne lui dise « Aaaah, mais les cœurs, c’est pour les filles » et décrète que mon petit garçon ne peut pas dessiner de cœurs car c’est un truc féminin, l’amour, les manifestations d’affection. Combien de temps avant qu’un enfant plus grand se moque et lui dise « Ah, tu es amoureux de N. » et n’embraye sur des allusions sexuelles, habitué qu’il sera à entendre les adultes autour de lui sexualiser systématiquement les relations affectives entre enfants.
⬇️⬇️⬇️ SUITE EN COMMENTAIRE
De toutes les autrices que j’ai découvertes ces De toutes les autrices que j’ai découvertes ces dernières années, Laurence Tardieu est celle qui m’a le plus touchée au cœur. J’ai rarement lu de textes aussi déchirants et délicats sur les liens familiaux, les non-dits, la douleur et l’amour. Dans son dernier livre, « D’une aube à l’autre », Laurence Tardieu raconte le combat de son petit garçon, Adam, à qui on a diagnostiqué une leucémie le premier jour du confinement, le 17 mars 2020. S’ensuit une hospitalisation immédiate, dans des conditions draconiennes en raison de la pandémie, durant 158 jours.
Elle y raconte le diagnostic, la sidération et l’effondrement, la lutte de chaque instant pour ne pas sombrer, le sentiment d’irréalité quand, relayée par son conjoint après avoir quitté son fils, elle retrouve sa maison et cet univers scandaleusement intact, le soutien –ou non – de ses amis et de sa famille, les mots qui l’ont aidée à tenir debout jour après jour, la joie d’Adam qui demeure malgré tout, le désespoir qui par moment engloutit tout sur son passage, la possibilité de la mort qu’elle finit par admettre, la paix qu’elle parvient pourtant à atteindre, une fois le fond touché et cet amour profond pour son petit garçon qui la porte malgré tout. Elle décrit bien à quel point la vie n'est plus la même après une telle épreuve, et que le bouleversement vécu est définitif.
Surtout, ce texte est un hommage magnifique aux soignants qui sans relâche luttent, expliquent, réconfortent, sans jamais mentir ni enjoliver la réalité, avec respect, empathie et compassion. Adam et sa mère ont aussi rencontré, dans la petite chambre stérile du service d’hématologie de Robert Debré, des trésors d’humanité.
C’est évidemment un texte extrêmement émouvant qui n’est sans doute pas indiqué pour tous, mais que je pense indispensable pour les bien –portants et tous ceux qui veulent pouvoir approcher d’un peu plus près le vécu du combat contre la maladie. Le miracle de ce texte, outre le combat gagné par Adam contre sa leucémie, est qu'il y transparaît un profond bonheur. #instalivre #bookstagram #litteraturefrancaise #laurencetardieu #leucemie #maladie #hopital #litterature #livre #roman #duneaubealautre @editionsstock
Je n'ai jamais été déçue par un roman de Karin Je n'ai jamais été déçue par un roman de Karine Tuil. Je suis loin de les avoir tous lus, mais celui-ci m'a vraiment tenue en haleine de bout en bout. De par son sujet sur le fil du rasoir, tout du long : en bref, Samir, fils d'immigrés tunisiens, jeune homme brillant et ambitieux qui veut prendre sa revanche sur une enfance vécue dans la précarité et la violence d'une banlieue glauque, endosse l'histoire et le prénom de Samuel, son copain de fac, avec qui il s'est brouillé pour une rivalité amoureuse, pensant que cette appartenance supposée à la communauté juive lui ouvrirait les portes des grands cabinets d'avocats qu'il souhaite intégrer. Durant plus de 20 ans, il vit sous une identité bancale et construit sa vie à New-York. Mais il se retrouve pris au piège de sa supercherie, puis vit une descente aux enfers lorsque son passé le rattrape et que la vérité éclate. Comme toujours, Karine Tuil mêle la politique, le milieu des affaires et les conflits actuels pour en faire une construction brillante, avec des personnages complexes, tourmentés, veules mais attachants, à la fois victimes et acteurs de leur propre malheur. En toile de fond, l'intégration et la discrimination, la question délicate de l'antagonisme entre juifs et musulmans, la manière dont le poids de l'actualité et de l'histoire peuvent impacter des trajectoires personnelles, l'implacable système judiciaire américain, l'effondrement d'une vie en quelques instants. Si vous l'avez lu, qu'en avez-vous pensé ?
En mai et juin dernier, je suis partie à Toulouse En mai et juin dernier, je suis partie à Toulouse puis à Mourenx pour des rencontres autour de sujets sur la parentalité développés dans mon livre. J'en ai tiré quelques constats :
➡️ Seuls les parents déjà très impliqués dans ces problématiques se déplacent à ce type d'événements. Cela relativise forcément l'impact réel que nous, personnes agissant sur les réseaux sociaux, pouvons avoir dans la vie réelle. Encore une fois, la vraie vie n'est pas Instagram. 
➡️ Les seules personnes qui agissent réellement dans les situations de maltraitance, sont les assistantes sociales, TISF... Eux seuls peuvent avoir accès aux familles concernées et les soutenir de manière efficace, quotidienne, ajustée, sans discours moralisateur (strictement inefficace).
➡️ La pression et la culpabilisation des mères (surtout) est TRÈS présente. La première femme à ouvrir la bouche dans l'assistance nous a dit : "avec l'éducation positive, je me suis noyée dans le dogme et j'ai perdu pied. J'ai encore du mal à ne pas culpabiliser quand je hausse le ton."  
Une autre a dit :"mes nièces n'ont plus de vie. Sous prétexte de ne pas traumatiser leurs enfants et d'être à leur écoute, elles ont lâché les rênes. Ce sont leurs enfants qui ont pris le pouvoir." 😔 
Un des comédiens (à Mourenx, une troupe a joué des sketchs issus du livre et on échangeait ensuite avec le public, c'était hyper chouette et drôle) m'a dit :" avant de lire ton livre je ne savais même pas qu'on pouvait critiquer Isabelle Filliozat. J'étais à fond dedans avec ma petite fille et je commence à faire machine arrière car ça devenait intenable."
⬇️⬇️⬇️ Suite en commentaire
Parfois j'ai peine à y croire. 11 ans de nous dé Parfois j'ai peine à y croire. 11 ans de nous déjà, 2 naissances. 2 adolescents, 2 petits plus si petits. J'ai l'impression de revivre. Finies les couches, les nuits sans sommeil, les siestes qui bloquent toute activité, les maladies infantiles (ou presque). Finis les sacs encombrants avec goûter change ombrelle et de quoi prévoir tout imprévu.
Je me rends compte d'une chose : je commence à totalement me désintéresser des tout-petits. Ça ne me fait plus envie. Du tout. La toute petite enfance est une page que j'ai définitivement tournée, et que je trouve très ingrate.
Quelle joie de dîner avec nos grands seulement, d'avoir des conversations d'adultes. Quelle joie de laisser les petits aller seuls au miniclub. Bien sûr nous avons ou aurons d'autres soucis, d'orientation, d'avenir, de choix importants, des événements imprévisibles sur lesquels nous n'aurons pas de prise. Mais malgré tout, cette lourdeur est derrière nous.
Maintenant en vacances nous pouvons goûter au plaisir de prendre notre café ensemble le matin, tous les deux, comme au début de notre histoire, et même mieux puisque nous étions déjà jeunes parents quand nous nous sommes connus. On vit presque une seconde lune de miel. 
Si tu es une jeune maman nostalgique : t'inquiète pas, la suite est encore plus belle, et elle peut t'appartenir davantage. Un enfant qui grandit, ce n'est pas le début de la fin comme je l'ai moi-même ressenti il  n'y a pas si longtemps (il y a deux ans encore), c'est le début d'une nouvelle vie. Et c'est grisant. ❤️
Nous nous faisions la réflexion avec mon mari, le Nous nous faisions la réflexion avec mon mari, les femmes topless sur la plage sont de plus en plus rares. Question de pression sur les femmes ou de mode passée ? Lui est habitué, ayant vécu dans le sud tous ses étés depuis l'enfance, à voir ses mère tantes cousines et amies bronzer seins nus. Moi, pas du tout. J'ai été éduquée dans une (trop) grande pudeur qui m'a durablement suivie. Adolescente et jeune femme j'avais un sens suraigu de l'intimité et mes seins étaient réservés à un usage strictement privatif.
Aujourd'hui, je me sens plus à l'aise avec mon corps. Non pas que je me trouve plus belle, après 3 grossesses, non pas que je n'ai aucun complexe (j'en ai plein) mais je suis malgré tout plus confiante et plus détachée du regard des autres.
Hier à la plage, je voyais un vieux monsieur se changer tranquillement, ôter son maillot et exposer sereinement aux regards des autres ses fesses. Des fesses de son âge. Et j'ai trouvé ça chouette de constater chez lui cette simplicité dans son rapport à son corps. En tant que femme, qui suis soumise ou me soumets aux impératifs esthétiques omniprésents, j'aimerais parvenir à cette simplicité dans le rapport à mon corps. Sans ostentation, ni pudibonderie. Et qui sait, peut-être un jour je tenterai le topless ?
Et vous, quel rapport à votre corps sur la plage ?
Un libraire grincheux glissant sur la pente savonn Un libraire grincheux glissant sur la pente savonnée de l'alcoolisme se voit confier une petite fille par une jeune mère désespérée. Cette enfant va changer son rapport aux livres, aux gens et à la vie.
Ce roman trouvé dans les lectures de mes nièces (qui a dit que les jeunes ne lisent plus ?) m'a fait passer un agréable moment. Personnages hauts en couleurs, sensibilité, amour de la lecture et amour tout court : je ne m'y attendais pas, n'étant pas du tout amatrice de feelgood mais ce fut une bonne surprise.
Je finis à l'instant la lecture de "la Républiqu Je finis à l'instant la lecture de "la République du Bonheur" d'Ito Ogawa. Ce roman fait suite à "la papeterie Tsubaki" que j'avais beaucoup aimé et dont je n'ai bizarrement pas laissé de traces ici, bien que je l'ai offert plusieurs fois. Hatoko est écrivain public. Elle écrit pour d'autres les lettres qu'ils ne savent comment tourner : déclaration, rupture, lettre de la dernière chance... Avec soin, elle choisit les mots, l'encre, la plume et le papier qui tous ensemble expriment au mieux la subtilité des propos. Dans ce second opus, elle construit sa vie personnelle et fait face aux blessures de son passé. Un roman bien dans la continuité du premier, rempli de la douceur et des parfums du Japon.
#lecture #roman #romanjaponais #instabook #bookstagram #japon
Publication 18205301020088436 Instagram Publication 18205301020088436 Instagram
Afficher plus... Suivez-nous sur Instagram

Y’en a plein d’autres à lire !

Confidentialité et cookies : ce site utilise des cookies. En continuant à naviguer sur ce site, vous acceptez que nous en utilisions.
Pour en savoir plus, y compris sur la façon de contrôler les cookies, reportez-vous à ce qui suit : Politique relative aux cookies
Thème PRGR par WP Royal.