Qui aime bien vaccine peu
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« Qui aime bien vaccine peu » : qu’en penser ? (2)

« Qui aime bien vaccine peu » est un livre rédigé par un collectif de médecins homéopathes vaccino-sceptiques, préfacé par Michel Georget, qui suggère la modération vaccinale.  Dans l’épisode n°1, j’ai abordé l’introduction de l’ouvrage, et les vaccins contre la diphtérie et le tétanos. Je poursuis ma lecture commentée avec les vaccins obligatoires : toujours autant de raccourcis, d’informations tronquées et même, carrément mensongères. Vous avez aimé l’épisode 1 de « Qui aime bien vaccine peu », vous allez adorer l’épisode 2 ! On commence avec…

LA COQUELUCHE.

C’est une maladie respiratoire causée par une bactérie, Bordetella pertussis, contagieuse par voie aérienne, principalement via des micro-gouttelettes. La maladie contractée naturellement ne confère pas d’immunité à vie, la vaccination est donc nécessaire pour s’en prémunir. Vous savez, c’est un truc qu’on entend beaucoup en ce moment : « Ouais, l’immunité naturelle, c’est mieux ! moi je veux pas d’une immunité artificielle, mon corps sait se défendre, bla bla bla » mais bien sûr. Si c’était vrai, on ne mourrait pas de maladies infectieuses. Donc, la toxine produite par la bactérie Bordetella pertussis détruit les cellules de l’épithélium bronchique, ce qui explique les quintes de toux carabinées qu’elle cause. On appelle d’ailleurs la coqueluche « la toux des cent jours ». Mais les auteurs de « Qui aime bien vaccine peu », cependant, ne pensent pas que ce soit bien grave, je cite :

« la 1e phase se manifeste par un rhume banal avec de la toux. Après 10 à 15 jours, la toux devient caractéristique avec des quintes violents et suffocantes. […] Cette phase peut durer 3 à 4 semaines, suivie par une toux tenace beaucoup moins dramatique. »

Ça fait envie, non ? Si je compte bien, ça fait 4 à 6 semaines de toux dont 3 à 4 semaines de quintes violentes et suffocantes. Ce qui n’empêche pas Michel et sa clique de conclure :

« Cette maladie est bénigne dans l’immense majorité des cas et ne justifie pas, à notre avis, un vaccin à l’efficacité incertaine (sic) et aux effets secondaires bien établis (re-sic) ».

Alors je pense que je n’ai pas du tout la même définition que lui de « maladie bénigne ». Dans mon échelle de valeurs, on ne peut qualifier de bénin 4 semaines de quinte de toux suffocantes. Les parents d’enfants sujets aux bronchiolites et à l’asthme me comprendront immédiatement. Car bébé qui tousse = bébé qui ne dort pas et qui ne peut pas s’alimenter correctement = bébé qui se déshydrate et perd du poids = bébé hospitalisé.

Tout d’abord, voici à quoi ressemble une quinte de toux de coqueluche chez un bébé :

(Je ne peux que vous conseiller l’excellente chaîne Youtube « Primum non nocere » qui décrit de manière factuelle les différentes maladies infantiles ; mais regardez la après mon article sinon vous ne reviendrez pas ici). Sympa, non ? Ca donne très envie de laisser la maladie se dérouler naturellement, et de laisser son enfant se débrouiller avec des quintes de toux qui durent toute la journée (et toute la nuit), durant 4 à 6 semaines, tout cela pour lui épargner la maltraitance d’un vaccin. Michel Georget affirme qu’ « elle est rarement grave après l’âge de trois ou quatre mois. » Si par rarement grave, il entend « pas toujours mort », il a sans doute raison mais ça ne suffit pas à me convaincre. 

Alors, reprenons :

« maladie bénigne dans l’immense majorité des cas ».

Selon l’Institut Pasteur, ce sont quand même 160.700 enfants qui décèdent de la coqueluche chaque année dans le monde. Ah mais oui, pardon ! c’est pas des Français blancs, alors on s’en fout. Bon alors, en France, dans les années 1950, 50.000 à 80.000 cas survenaient chaque année, dont 800 à 1000 décès.

De nos jours, les contaminations se font majoritairement d’adulte à enfant. C’est pourquoi les femmes enceintes (afin de transférer des anticorps à leur foetus – protection transitoire car l’efficacité des anticorps maternels dure jusqu’aux 6 mois de l’enfant s’il n’est pas allaité), et les adultes de l’entourage proche (grands-parents, nounous, personnes amenées à être en contact régulièrement avec l’enfant) sont priés de se faire vacciner contre la coqueluche afin de ne pas contaminer le bébé, qui comme vous l’avez vu plus haut, morfle sa race quand il l’attrape. En effet, la coqueluche est une maladie excessivement contagieuse : une personne en contamine 15 à 17 autres en leur crachotant dessus. De quoi faire passer le virus du covid pour un petit joueur. Les bébés sont contaminés à 63% par leurs parents, et à 27% par leur fratrie. Et comme on l’a tous compris, on ne se fait pas vacciner que pour sa gueule, mais pour les personnes fragiles qui nous entourent. Donc si vous êtes enceinte, tannez votre entourage pour qu’il se fasse vacciner, ou sinon refusez toute visite à la maternité ou chez vous avant les 4 mois de votre bébé.

« Elle n’est que rarement grave après l’âge de 3 ou 4 mois ».

Sans doute. Malheureusement, le réseau RenaCoq, réseau pédiatrique qui surveille les cas de coqueluche, indique que plus de la moitié des cas surviennent avant trois mois. C’est vraiment pas de chance ! Parmi les enfants non vaccinés contractant la coqueluche, 6% font des broncho-pneumonies : c’est beaucoup. 16% des enfants de moins de 2 mois atteints de la coqueluche décèdent de cette maladie « bénigne ». gloups.

« [elle] ne justifie pas, à notre avis, un vaccin à l’efficacité incertaine (sic) et aux effets secondaires bien établis (re-sic) « 

Parmi les enfants ayant contracté la coqueluche en 2003, seuls 4% étaient vaccinés. Donc 96% ne l’étaient pas, ce qui argue plutôt en faveur de l’efficacité du vaccin, n’en déplaise à ces brillants médecins.

« Officiellement, les vaccins sont sûrs et efficaces. Mais lorsqu’apparaît sur le marché une nouvelle version d’un vaccin connu, l’ancien est accusé de tous les défauts possibles justifiant ainsi la commercialisation d’un produit généralement plus cher. »

Ah ben faudrait savoir. il est efficace ou pas efficace ce premier vaccin ?

Le premier vaccin contre la coqueluche était un vaccin à bactéries entières inactivées. Il était très efficace mais présentait des effets secondaires un peu cognés (fièvre, douleur, érythème). Déjà qu’on voit dans les médias des reportages entiers sur des gens geignant à n’en plus finir parce qu’ils ont un peu mal au bras et 38,2°C après le vaccin contre le covid, vous imaginez un peu l’affaire… Du coup, l’acceptabilité ce ce vaccin anti-coqueluche par la population était moyenne.

Les médecins sont des gens pragmatiques : ce premier vaccin a été remplacé par un vaccin dit « a-cellulaire », contenant uniquement des protéines de la bactérie, dont les effets secondaires étaient moins prononcés. Ce vaccin est sans doute un peu moins efficace, mais mieux vaut plus de personnes vaccinées avec un vaccin légèrement moins efficace, que peu de personnes vaccinées avec un vaccin super-efficace. Et oui, en effet, fabriquer des protéines bactériennes purifiées coûte plus cher et prend plus de temps que d’inactiver des bactéries en les chauffant : que voulez-vous, il faut bien payer tous les techniciens qui bossent pour produire ces protéines, font des contrôles qualités (juste parce qu’ils sont un peu tatillons) sur des chaînes de production en salles blanches (juste parce qu’ils sont psychorigides) et veillent scrupuleusement à la qualité et la traçabilité des produits utilisés (juste parce qu’ils sont chiants). 

« l’ancien vaccin a été fortement incriminé dans des affections neurologiques […] ainsi que dans la mort subite du nourrisson. »

Et voici le retour du grand méchant loup, la mort subite du nouveau-né. N’oubliez pas la technique de base des antivax : angoisser les parents, toujours, par des allégations non prouvées. Le vaccin anti-coquelucheux cellulaire (à bactéries tuées) a été mis sur le marché en 1966. La position ventrale du sommeil a été recommandée par les pédiatres en 1970. les cas de MIN sont alors montés en flèche parallèlement avec la couverture vaccinale anticoquelucheuse. Mais en 1992, la recommandation de couchage sur le dos fait son entrée ! Les cas de MIN diminuent alors drastiquement, tandis que la couverture anticoquelucheuse continue de progresser. Aucun rapport entre vaccination anti-coquelucheuse et MIN, donc. Ce serait même plutôt l’inverse, comme nous l’avons vu dans l’épisode précédent. https://afpa.org/content/uploads/2017/10/fiche_coqueluche_msin.pdf

LA POLIOMYELITE

Les personnes âgées d’une soixantaine d’années ont en mémoire ces camarades partiellement paralysés d’une jambe qui clopinent. On voit encore assez fréquemment des personnes originaires d’Afrique, qui présentent cette démarche caractéristique de la poliomyélite. Pas très sympa, donc. C’est une maladie causée par le poliovirus, transmissible par voie oro-fécale ce qui explique son incidence élevée dans les pays dont les réseaux d’évacuation des eaux usées sont encore approximatifs, et sa contagiosité élevée, et ce même si très peu de cas subsistent dans un pays. Les selles restent contaminantes jusqu’à 6 semaines. 350000 cas ont été notifiés en 1998, contre 33 en 2016.  Un cas sur 200 entraîne une paralysie irréversible. 

« Le vaccin contre la polio est à l’origine de l’une des plus grande bavures de l’histoire des vaccins. La présence d’un virus de singe, appelé SV40, provenant du milieu de culture des virus de la polio, a contaminé des millions d’enfants entre les années 1954 et 1963. Or ce SV40, d’abord considéré comme inoffensif, s’est révélé responsable de nombreux cancers apparus plusieurs décennies après. Il est aussi possible que le sida soit passé du singe à l’homme par la même voie. »

Remarquez l’amalgame entre le sida et le vaccin de la polio : bien qu’il n’y ait aucun rapport entre les deux, cela jette une suspicion sur le vaccin, et pourquoi pas sur tous les vaccins.

Sur la question de SV40 : Entre 1954 et 1962, les souches vaccinales de poliovirus ont été cultivées sur des cellules de rein de singe, dont certaines étaient porteuses, en effet, du virus SV40, spécifique du singe. Ce virus peut, chez le singe, provoquer des tumeurs. Certaines personnes (dont les auteurs de « Qui aime bien vaccine peu ») en ont déduit que ce vaccin avait sûrement causé des cancers chez l’homme. Cependant, une étude rétrospective réalisée aux Etats-Unis sur des enfants ayant reçu ce vaccin contaminé par SV40, versus des enfants ayant reçu des lots non contaminés, n’a pas montré de différence de fréquence de cancers entre les deux groupes. Par ailleurs, deux virus spécifiques de l’homme et dont nous sommes tous porteurs, le JCv et le BKv, ont 70% d’homologie avec le virus SV40 : les trois appartiennent à la même famille. Les virus BKv et JCv expriment des molécules « oncogéniques », c’est-à-dire favorisant la transformation cancéreuse des cellules. Imputer la responsabilité du vaccin contre la polio dans la survenue des cancers chez l’homme paraît donc très hasardeux : nous n’avons pas besoin des virus de singe puisque nous avons déjà les nôtres ! 

L’HAEMOPHILUS B

Haemophilus Influenza B est une bactérie. Portée dans la gorge de manière asymptomatique et transmise par voie aérienne, elle provoque dans certains cas des infections ORL ou respiratoires. Et dans certains cas, ces infections se compliquent, principalement avant 5 ans, par une méningite (et une méningite bactérienne, ça craint grave) ou par une inflammation de l’épiglotte : l’épiglotte sert à fermer le larynx et la trachée lorsque nous déglutissons pour ne pas faire de fausse route : l’affaire est bien foutue. Or, en cas d’épiglottite, l’épiglotte enflammé gonfle comme un soufflé au fromage et finit par boucher le passage. Conséquence : on étouffe. Lol.

l’épiglottite survient « dans de rares cas » dit Michel, sans trop s’avancer sur des chiffres. Voyons cela.

En Suisse, avant la vaccination, 1 enfant sur 500 (soit 200 enfants par an) était victime d’une infection  sévère. Par sévère, on entend plus qu’une petite otite traitée aux antibiotiques : sévère = nécessitant une hospitalisation. Ramenons cela à la France. Il y a en France environ 4,5 millions d’enfants âgés de moins de 5 ans (chiffres INSEE 2018). 1 enfant sur 500, cela correspondrait à 9000 infections sévères annuelles. C’est quand même beaucoup.

« Toutes ces affections peuvent être soignées par des antibiotiques » rajoute Michel.

Euh… encore faut-il qu’ils aient le temps de faire effet. Chez les enfants traités par antibiotiques, 1 sur 10 a le temps de mourir avant qu’ils ne soient efficaces. Et puis, encore faut-il avoir été infecté par une souche qui n’est pas résistante aux antibiotiques, parce que c’est de plus en plus fréquent.

Passons au vaccin :

« ce vaccin ne protège pas contre les autres formes de méningites bactériennes, ni bien sûr contre les méningites virales, mais uniquement contre celles à Hib, soit 1% de l’ensemble des méningites ».

Imaginez le même raisonnement appliqué à une autre situation.

« – Ah non Monsieur Durand, désolé mais je ne vais pas vous donner votre traitement pour le diabète de type I puisqu’il ne marche pas contre le diabète de type 2, et il n’est pas non plus efficace contre la polyarthrite rhumatoïde.

– Mais docteur, j’ai un diabète de type 1 moi, et pas de polyarthrite ?

– Oui mais on s’en fout, c’est moi qui décide, et comme vous pouvez quand même attraper la tourista ou un coup de soleil, je ne vous le prescris pas, c’est inutile. »

Voilà, c’est à peu près du même niveau. Sérieux, on s’en doute que le vaccin contre Haemophilus influenza B  protège contre Haemophilus influenza B, c’est un peu la base du principe. On parle de vaccin, pas de potion magique.

« l’utilité du vaccin est limitée car les complications graves sont rares et le bénéfice de la diminution des méningites à Hib est annulé par l’augmentation des méningites à méningocoques et à pneumocoques. »

Rares, les complications ? Elles comptent quand même pour un cas sur dix des infections menant à une hospitalisation : surdité, handicap physique ou mental, ou mort.

Michel nous invente le principe des vases communicants des bactéries que la Nature vengeresse, cette garce, nous aurait mijoté dans le dos pour nous punir. « L’homme, ce misérable vermisseau, entend se protéger des méningites par un vaccin anti-haemophilus ? Avada Kedavra, je vais faire augmenter les méningites à méningocoques et à pneumocoques, niark niark niark. » Alors déjà, je ne vois pas trop le rapport entre l’haemophilus et les méningocoques. C’est comme si un flic disait  » le bénéfice de la lutte contre les cambriolages est annulée par l’évasion fiscale, j’arrête tout. » Menfin Jean-Pierre, tu continues à faire ton boulot, c’est tout ce qu’on te demande. Ensuite, c’est faux, on le verra plus tard au rayon méningite.

Mais ce sera dans un autre épisode, car tout cela me prend beaucoup de temps à écrire et à sourcer, et je veux quand même lire quelques pages de mon roman en cours avant d’aller au dodo. Ben oui, vous le savez, avec moi il ne faut pas être pressé mais je tiens parole. Nous nous reverrons donc bientôt dans une troisième et rocambolesque numéro de « Qui aime bien vaccine peu », le livre sur les vaccins qui raconte absolument n’importe quoi ! Vous pouvez retrouver l’épisode 1 ici, et mon article plus général « Provax, Antivax », là. On se retrouvera sans doute avant, aussi, pour des nouvelles croustillantes, je vous dis ça, je vous dis rien. 

Il faut absolument que tout le monde le sache ! je partage :

29 commentaires

  • Camille

    Bonjour. Merci pour votre article. Très intéressant. Je ne pensais même pas que l’on pouvait faire imprimer de telles choses.
    Camille

  • mimilajoie

    Merci pour ce travail de recherche très instructif. Ma grand mère a eu la polio. Le dimanche il n’y avait personne de garde à l’institut pasteur et elle n’avait eu le traitement que le lendemain. Elle a failli mourir. Elle a boité toute sa vie

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      On a oublié cette fragilité face aux maladies infectieuses de nos jours. Tout pouvait basculer.

  • 3kleinegrenouilles

    Ce sont des médecins qui ont pondu ce bouquin ? Des gens qui normalement ont un esprit critique et ont appris pendant leurs études à confronter les sources, à prendre en compte les biais, etc. ? Quelle honte ! Franchement, ils devraient ouvrir quelques livres d’historiens de la médecine et regarder les chiffres de la mortalité infantile en France avant la Seconde Guerre mondiale.
    Merci pour cet article très intéressant !

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      on a en effet du mal à croire qu’ils aient vraiment bien écouté leurs cours de maladies infectieuses…

  • Adeline S

    Un immense merci pour cette lecture documentée et précise ! Quel boulot ! Évidemment je ne m’attends pas à ce que tout le monde mène une enquête aussi fouillée à la moindre lecture (moi la première) mais j’en suis convaincue : si l’on apprenait à tous la valeur inestimable de l’esprit critique et du doute (au sens noble du terme), le monde s’en porterait mieux. Vous en faites là une démonstration magnifique 🤗

  • vanhuyse

    Le vaccin n’est pas forcément efficace parfois dangereux mais par contre il ramène un fric fou aux laboratoires qui ont déjà gagné des milliards

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      Désolée mais c’est vraiment un argument à deux balles. Vous croyez que les médicaments nécessaires pour soigner ces maladies ne rapportent pas un fric fou aux labos ? L’industrie du vaccin représente 3% du marché de l’industrie pharmaceutique. (source Leem)

    • Viviane

      L’industrie de la mort, c’est très lucratif aussi. N’hésitez surtout pas à investir dans les sociétés qui fabriquent des cercueils, c’est tendance chez les antivax comme vous.

    • veronique

      les vaccins ne sont pas la manne financière que les gens s’imaginent. les labos gagneraient bien plus à ne pas vacciner et soigner les nombreux malades qui arriveraient chez les medecins et a l’hopital.

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      @veronique ça reste un fantasme total, alors que le paracétamol pour le coup doit rapporter des sommes astronomiques !
      @viviane, tu me donnes une idée dis donc !

  • Grm

    Merci pour toute cette documentation très riche. Avec cela arriverai-je à convaincre certaines personnes autour de moi !!
    La polio je connais… à 5 ans j’ai été touchée pour avoir été en famille plusieurs fois me baigner dans le lac Léman… heureusement faiblement affectée et avec le temps la plus grande partie des séquelles ont disparu !
    Bien amicalement 🥰😘

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      C’est fou ! ton exemple montre bien à quel point ce virus est contagieux, parce qu’être contaminé dans un lac, ça fait quand même un sacré volume d’eau !

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      Merci beaucoup, les illuminés sont souvent plus vendeurs que les personnes modérées !

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      si c’est ça. avant deux mois, le taux de décès est très élevé (c’est la première cause de mortalité infectieuse pour les tout jeunes bébés)

  • Latmospherique

    Encore un magnifique article, précis, qui va au fond des choses et qui nous en apprend plein également!
    Ce que je trouve grave ce sont les raccourcis vite fait, bien fait et l’impact finalement sur des personnes qui font confiance à des « soi disant » professionnels de la santé.
    Hâte de lire le 3e volet!

  • Syld19

    Merci pour tes deux articles. C’est édifiant qu’un tel livre puisse circuler et véhiculer tant d’infos non sourcées, non vérifiées. La vidéo du bébé qui tente de respirer m’a glacé le sang…

  • Oriane Fontaine-Kesteloot

    Encore une fois MERCI
    Signé une réanimatrice (adulte + enfants) qui gère régulièrement méningites et coqueluches…..y compris décès et sorties de réa avec handicap lourd…

    • Petitsruisseauxgrandesrivières

      C’est fou ce fossé entre la réalité de la coqueluche et de la méningite et ce qu’ils arrivent à en dire, ça me dépasse totalement !

  • Jayde Fahey

    Je suis d’accord avec toutes les idées que vous avez présentées dans votre article Elles sont très convaincantes et fonctionneront certainement Néanmoins les articles sont très courts pour les débutants Pourriez-vous les allonger un peu à partir de la prochaine fois Merci pour l’article

Je suis sûre que tu as plein de choses à me dire :

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